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Person of interest

Publié le 15 novembre 2011 par Acrossthedays @AcrossTheDays

PERSON OF INTEREST

Maintenant que la rentrée des séries US est définitivement bien engagée, j’ai décidé de m’intéresser plus particulièrement à l’une d’elle, Person of Interest. Il faut dire tout d’abord qu’avec un série créée par Jonathan Nolan (scénariste des derniers Batman et frère de Christopher Nolan) produite par JJ Abrams, on s’attend déjà à quelque chose d’orgasmique, tant le papier fait saliver. Il faut avouer qu’à l’écran, on n’est pas déçu.

Le speech de l’histoire reste assez simple. La série raconte l’histoire d’un agent paramilitaire de la CIA nommé Reese (Jim Cavaziel), présumé mort qui se voit recruter par le millionnaire Mr Finch pour travailler sur un projet top-secret : prévenir le crime avant qu’il ne se produise. Un ingénieux programme (sous influence «Minority Report» vous l’aurez noté) élaboré par Finch qui identifie chaque jour des personnes qui vont être impliquées dans un crime. Victime ou coupable ? Reese va devoir mener l’enquête pour découvrir qui est en danger et empêcher qu’un nouveau meurtre soit commis.

C’est dans ce dernière aspect que la série se révèle être intéressante, permettant ainsi aux spectateurs de se faire son propre avis à chaque épisode pour répondre à la question »coupable ou victime? ». ‘C’est à vous de choisir, c’est à vous de vous de faire votre propre opinion, tout en voyant évoluer l’enquête au fil de l’épisode.

Le tout est emmené  par un casting remarquable, entre un Michael Emerson (Benjamin Linus de Lost) impeccable, et Jim Cavaziel qui se révèle être la surprise de Person of Interest, dans un rôle très proche d’un Jack Bauer. Leur duo fonctionne parfaitement à l’écran, un peu à la manière d’un Batman et de son majordome Alfred .

Bien évidemment, il s’avère difficile de faire une critique digne de ce nom sur une série qui en est seulement à son septième épisode. L’arc principale se met petit à petit en place mais on peut cependant déjà redouter malgré tout l’aspect répétitif de la trame narrative qui, au bout d’un certain temps, pourrait lasser.

N.B : au regard de son succès aux États-Unis, la série s’est vue confirmer la bagatelle de 22 nouveaux épisodes.


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