par tes larmes chaudes qui diffusent à tout va;
j'ai tout perdu , en ce froid de décembre
mais j'ai gagné, ma liberté!
la chaleur de tes yeux diffusent la tendresse
et de mes plus grands maux je vois la maladresse
qui m'a perdu pour toi dans les temps infinis!
de ces temps infinis on renaît de ses cendres
et l'odeur du pain cuit rappelle mes mouvances
comme un électron libre je courais à tout va!
mais de ces temps perdus j'ai gardé la sagesse
et les mots bout à bout décèlent tes caresses
ô toi ma poésie que j'aime et me transcendent
par delà les querelles et les autodafés
la chaleur du vent souffle sur mon mon visage
fatigué de courir et d'aller à tout va
fatigué de souffrir et sourire sans pourquoi!
je me tairais enfin repu de mes détresses
conscient que nul ici ne peut me secourir.