le CNT libyen a livré son pays à un désastre pire que celui commis par le despote Hitler. Quant aux méthodes expéditives dignes de celles pratiquées au sein d’une république bananière de ceux qui ont vendu honteusement cette guerre et qui se réclament de la démocratie, ils n’auront plus jamais la conscience tranquille. Comment faire pour expliquer, que dis-je, triturer le trait pour faire croire aux uns et aux autres que la résolution 1973 permettait ce qui s’est passé en Libye ?
Avec la complicité de certains médias, la nouvelle pratique journalistique se résume à faire de la nécrophagie, qui consiste à se nourrir d’un animal déjà mort, ou du parasitisme, qui en général ne requiert pas la mort de l’animal consommé. Ainsi, des esclaves sexuelles, des employés de maison torturés, des amazones violées viennent à la rescousse de la propagande officielle pour tromper encore une fois les nigauds. Or, ce n’est pas le sujet mais, il faut par tous les moyens éviter l’infarctus aux commanditaires de l’agression de l’OTAN.
Balayer du revers de la main le fait que le régime de la Jamahiriya arabe libyenne et socialiste avait accepté la feuille de route de l’Union africaine (UA) est un déni. En effet, la résolution onusienne, maquillée, devait sans doute se nommer « tuer les Kadhafi ». N’est-ce pas ça qui s’est passé ? Les Africains qui approuvent justement les agissements de ces criminels qui doivent répondre de leurs crimes devant des juridictions internationales infantilisent l’Afrique.
Heureusement, le logiciel occidental, fait de salmigondis insipides, de menteries exécrables mais déchiffrables a montré ses limites. S’habiller d’oripeaux élogieux pour détourner l’attention sur ses crimes ne payent plus, visiblement. Alors que nos médias nous ont habitué ostensiblement à désigner les autres comme étant des meurtriers, des dictateurs et des infréquentables, nous savons désormais où ces derniers se trouvent. C’est bien ici chez nous, en Occident. Heureusement, pendant ce temps-là, en Libye, la résistance, sporadiquement, résiste, comme nous le voyons dans la vidéo en dessous.