« Mais c’est quoi, c’te conne là ? Elle va où, elle ? Elle se croit chez elle, chez moi, c’est ça ?! M’en vais lui tirer la mornifle du siècle dans sa tronche, la faire tourner autour de ses poils, moi, à elle, tu vas voir, ça va lui faire drôle !! »
Elle s’avance, doucement.. Très doucement car le moindre faux pas va la faire découvrir à l’intruse… Trèèès doucement… Délicatement…
« Je vais la pécho par derrière (‘L : bande de vicelards, va !) et lui faire bouffer ses poils ! »
Un pas, un autre pas, un autre pas… Elle s’avance à pas de loup, en prenant bien soin de ne faire aucune vibration.. Mais l’autre a senti les vibrations : elle risque un oeil dans la direction de la vibration..
» Ahhhh !! L’autochtone, l’habitante actuelle ! Mais je m’en vais lui foutre la dérouillée de sa vie à celle-là ! Maintenant, c’est chez moi ! »
La deuxième se prépare et commence à se retourner de façon à faire face à l’autochtone. L’autochtone en question prend soudain conscience qu’elle a été vue ou du moins sentie et que le sang n’allait pas tarder à gicler : la guerre allait bien avoir lieu, jusqu’à la mort.
Les deux protagonistes se font maintenant face, les yeux dans les yeux, prêtes à en découdre pour garder ou prendre ce territoire… La tension est palpable… Quand soudain, l’autochtone sent des poils drus et durs la caresser avec de plus en plus de force et une millième de seconde après, elle finit écrasée, son ennemi ne tardant pas à connaître le même sort.
« - Mamouretttt !!! Je l’ai eue, la salope !! Et l’autre aussi !! Elle était au-dessus de la baignoire !! Mais, maintenant, elles sont dans le siphon ! Saloperie d’araignées de bestioles à pattes poilues ! »