On dit que le Baobab, de la famille des bombacacées, tire sa force du ciel.
Il est connu pour son tronc énorme, unique dans le règne végétal, et ses branches qui ressemblent à des racines, le Baobab -Adansonia digitata, d'après Michel Adanson qui les observa en 1749, à Saint Louis, est l'emblème du Sénégal.
La légende prétend que si cet arbre à un aspect unique c'est qu'après avoir vu son reflet dans la rivière l'arbre se plaignit à Dieu de ses feuilles minuscules, de ses fleurs imperceptibles, de ce qu'il était gras et que son écorce ressemblait à la peau ridée d'un vieil éléphant. Dieu, pour ne plus entendre ses plaintes, le saisit, le souleva et le replanta à l'envers. Ainsi l'arbre ne se voyant plus, ne se plaignit plus et tout était rentré dans l'ordre..."
Le nom proviendrait d'une déformation du mot arabe "bu hibab" signifiant le "fruit aux nombreuses graines" où de "lobab", noix ou amande. Jeune, le Baobab ressemble à une bouteille avec quelques rameaux plantés dans le bouchon. Son tronc, succulent, lui offre une grande résistance au feu et à la sécheresse. Adulte il est fort et trapu, très souvent creux, ses branches sont tortueuses et étalées. L'écorce est lisse, grisâtre ou quelquefois argentée, rougeâtre ou violacée.
le Baobab ne se rencontre qu'en région tropicale, en Afrique dans les régions subsahariennes. Madagascar en compterait 7 espèces différentes. Les graines doivent être cuites avant d'être semées, pour remplacer le passage par le tube digestif des gros mammifères.
La floraison a lieu la nuit, entre mai et août. Une grande fleur blanche, composée de 5 pétales tordus, pendouille à l'extrémité d'un pédoncule, à 50 cm de la branche. Leur odeur est peu agréable mais elle est fanée et tombe le soir suivant. La pollinisation est assurée par les chauve-souris et autres micro-mammifères. Les adultes ont peu d'ennemis, à part les éléphants qui cassent les branches.
Les habitants du village de Toumbou-bâ, dont la notoriété, en 1926, venait de son Baobab, assurent que le ce dernier avait été transporté par les airs. Ils croient que celui qui égratigne son écorce meurt dans l'année, toute écorchure à l'écorce fait jaillir du sang. On ne peut frapper ni insulter qui cherche asile sous les branches ou dans les cavités du baobab. Au moment de la circoncision, des serpents sortent du Baobab et tournent au milieu du cercle des exécutants. Les femmes stériles viennent appuyer leurs mains contre l'arbre et font vœu de donner son nom à son enfant. C'est pourquoi il y a tant de "citafa" dans le village.
Mais selon les habitants, "les pouvoirs du baobab ne valent pas sur les blancs, ni sur les musulmans".
Voir Sénégalaisement
Des onâgres (?)
Moutons...
Ou chèvres ?
Fin du voyage - Merci à Jeanine pour cette escapade.