Voici, tiré du compte Twitter de M Christian Estrosi :
@ch_estrosi
Après le meurtre de Laetitia, l'épouvantable assassinat d'Agnès. A quand un véritable bilan en profondeur de notre système judiciaire?
@ch_estrosi Christian Estrosi
Malheureusement, l’assassinat d’Agnès met à nouveau en lumière les dysfonctionnements de notre système judiciaire christian-estrosi.com/detail.php?id=
Je m'associe évidemment à l'horrible douleur de la famille et des amis de cette pauvre jeune fille, mais il n'en demeure pas moins que :
Les politiques qui tirent médiatiquement partie d'une telle tragédie sont infiniment méprisables et indignes.
Les chaînes d'info, tournant en boucle pendant des jours et des jours, les mêmes sujets, les mêmes images, les mêmes arguments, les mêmes débats, participent à une névrose obsessionnelle et collective inouïe.
La propension des journalistes et de la population française en général, à penser que tout est prévisible, que tout phénomène naturel ou dérèglement comportemental humain est susceptible d'être anticipé et que toute fatalité n'existe pas ; qu’il faille TOUJOURS et SYSTÉMATIQUEMENT trouver une cause à un dérèglement où une pulsion criminelle pour la moindre catastrophe montre que la société moderne est en train de péter les boulons par manque d'humilité.
Parce qu'hélas, une part de fatalité intervient dans nos existences.
Jamais l’homme ne pourra parfaitement maîtriser les calamités naturelles ou humaines, imprévisibles par essence ! Dans cette société hyper protégée et aseptisée, beaucoup se refusent à admettre qu'une énorme part d'imprévu est incompressible.
Les dirigeants politiques de la majorité présidentielle utilisent ce que j'appelle le syndrome du singe hurleur : dès lors qu'un odieux fait criminel émerge, le gouvernement clame à tue-tête, qu'il va lancer la rédaction de sa 48ème loi de répression - vous allez voir ce que vous allez voir - pour mettre fin à des évènements dont on sait hélas, qu'on ne pourra jamais prévoir.
Mais comme Nicolas Sarkozy nous a juré bien imprudemment et par pure démagogie, la main posée sur le cœur qu'il allait remédier à cet état de fait afin de se faire élire, il se trouve pris à son propre piège !D'où ces hurlements pour couvrir le déluge de critiques et montrer qu'on agit alors qu'on ne fait que s'agiter... Misère.
À après.