Lendemain de veille

Publié le 22 novembre 2011 par Veronique_m
J'ai trouvé la formule pour tomber malade: sortir presque tous les soirs et abuser des bonnes choses entre amis + se coucher trop tard et se réveiller pour une mystérieuse raison tous les matins à 5h-chose sans pouvoir se rendormir + aller au travail sous une pluie verglaçante un lundi matin après un week-end trop court. Et voilà, le tour est joué, éternuements, sniff sniff, les symptômes du rhume apparaissent les uns après les autres, la fin est proche...
En attendant, je trouve que ça vaut bien une grippette, tous ces bons moments. Ce week-end c'était le Eastside culture crawl, comme je le disais l'autre jour. J'y suis allée deux fois, vendredi et dimanche, sans pouvoir faire le tour de tout ce qu'il y avait à voir. Dès vendredi soir à 17h, les studios étaient ouverts, et nous avons commencé par ceux de Gastown, aux alentours de la rue Alexander.

Il y a de tout, du beau et du moins beau -à mon goût- du cher, du très cher et un peu d'abordable. J'ai trouvé deux trois petites choses bien mignonnes, mais je compte plus sur les prochains craft shows pour faire le plein de cadeaux de Noël. Mais ça fait du bien de voir tant de créativité à tous les coins de rue. Il y a aussi des photographes qui font un travail plus qu'inspirant, et des studios où on se verrait bien vivre et travailler, gros minou inclus...

On discute 5 minutes avec les artistes qui n'en ont pas encore marre de répéter la même choses au visiteurs, je découvre au hasard d'une conversation une connaissance commune avec une bibliothécaire-peintre qui vit sur la Sunshine Coast. Bref, c'est sympa, et on réalise à quel point il s'en passe, des choses, dans cette no fun ville. En marchant dans une rue sombre, on tombe sur une vieille pompe Esso, un immense atelier de menuiserie, une petite épicerie...



La faim se faisant sentir, il a fallu mettre un terme à la promenade artistique, et c'est au Six Acres que nous sommes allés nous réfugier, inutile de le cacher, c'est mon bar préféré. Je commence avec une Propeller comme d'habitude, on partage des sliders -miniburgers trop mignons- et une poutine fancy. Éclairage à la bougie, mur de briques, c'est toujours cool et chaleureux, le Six Acres, on s'y sent bien. En plus ils servent du Pastis, du Richard, même ;-)




Plus tard, sur le chemin du retour, je me demande encore comment ça s'est passé, quelqu'un -moi peut-être- a eu l'idée en passant devant le bar le Yagger's, de s'arrêter pour... prendre un Jäger, tiens. Ces choses-là ne se buvant jamais seules, ce fut le début d'une petite tournée fort joyeuse qui s'est terminée avec un shooter de Liquid Cocaine -pas aussi dangereux que le nom le laisse entendre- au Famous Warehouse, un bar sur Granville St. Une bonne découverte, on peut même y jouer un peu de air guitar.


Faudrait quand même pas croire que je ne suis qu'une ivrogne qui écume les bars le vendredi soir sur Granville... Entre les deux visites artistiques et un mal de tête, il y a eu un petit tour très agréable dans la nature samedi, à Burnaby Lake en fin d'après-midi alors que le soleil descendait doucement. Un beau moment à papoter dans le froid et à regarder les canards et autres merveilles de la nature. À refaire quand il ne fera pas -10 ;-)








Le froid ça creuse, on le sait bien, la raclette qui a suivi a donc été engloutie sans problème.