Nous avons eu la chance de pouvoir visiter les studios Pixar, par l'intermédiaire d'un animateur, qui y travaille (je ne vais pas donner son nom, appelons-le Remy, comme dans Ratatouille).
Pas l'intérieur des studios, car c'est très secret, on ne doit pas voir les films sur lesquels bossent les équipes...
J'espère que ces photos vous donneront une petite idée de l'ambiance. Déjà, ne perdez pas de vue que c'est en Californie, donc le soleil est présent presque toute l'année. Là, en novembre, tout le monde se baladait en chemises et t-shirts.
Sur 1400 employés, il y a seulement une douzaine de Français (ça m'a étonnée, j'aurais dit plus).
L'entrée est très sécurisée. Pour avoir accès au campus, il a fallu donner nos noms la veille, et présenter nos papiers d'identité.
Nous avons eu, comme chez Apple et Google, des étiquettes valables pour la journée.
J'aime bien la petite phrase en bas: "Un étranger venu d'ailleurs"...
Sur la route, un dessin:
En entrant dans la salle principale, nous sommes tombés sur un numéro du Cirque du Soleil! Les acrobates étaient invités par Pixar, pour les employés. Ils font ça régulièrement: des spectacles, des concerts...
Après, ils ont posé pour une photo, avec ceux qui le voulaient.
Dans une vitrine, les différentes récompenses reçues.
Remy nous a dit en rigolant que chaque année, ils sont en concurrence avec Disney pour l'Oscar, et que chaque année, ils le remportent...
Ils sont presque tous là. Certains réalisateurs choisissent de les garder chez eux.
Le film qui a eu le plus de succès est Nemo.
Celui que les employés aiment le moins, car trop commercial selon eux, est Cars 2.
Là-bas, au fond, un costume fait maison, créé par une passionnée, à l'occasion d'Halloween.
Des affiches de Cars 2 sur les murs de la grande salle.
La salle de petit déjeuner, où sont mis à disposition toute la journée des céréales, du pain, des oeufs, du lait, du café, des jus de fruits, etc.
Buzz et Woody en Lego.
On peut manger ici, le midi, et le soir:
Nous sommes partis vers un autre bâtiment, très grand, qui s'est construit en moins d'un an pour accueillir le flux de jeunes recrues (la boîte se développe de plus en plus).
Un match en cours, mais je ne sais plus si c'était du foot:
"Brave", qui sortira en juillet 2012:
Une très haute cheminée, mais qui ne marche pas.
Des grands tableaux un peu partout, qui sont en fait des agrandissements de tout petits dessins au pastel.
Nous croisons des gens, qui discutent, lovés dans des canapés, mangeant des salades, ou qui lisent des bouquins. Tous sont détendus et souriants.
J'aime ces fauteuils:
Comme presque partout en Californie, l'eau est servie avec des fruits et légumes frais coupés, et des glaçons.
Les repas sont payants, comme chez Apple, contrairement à Google. Mais les prix sont plus qu'honnêtes. J'ai pris une salade (à volonté) à 6 dollars et un bol de soupe à 2,5 dollars. Les boissons sont gratuites (sodas, eau, etc.)
Il faisait bon, nous avons mangé dehors.
Il y a une salle de sport, gratuite.
Remy nous explique qu'il est carrément possible de traîner, ici, de ne pas en faire une rame, avec toutes ces activités. Il n'y a pas d'horaires précises, pas de surveillance. Le danger? Se voir confier des boulots et des missions bien moins intéressants.
Il ne connait d'ailleurs personne qui fasse ça. Au contraire, les gens restent souvent la nuit, rentrent très tard, car ils sont passionnés et aiment leur boulot.
Forcément. Perso, je travaillerais sur ce campus, j'installerais un lit de camp à côté de ma table à dessin!!!
A droite se trouve le bâtiment où les ingénieurs créent les attractions Pixar pour les parcs Disneyland.
Un terrain de basket, avec au sol, la fameuse balle Pixar (vous savez, celle qu'écrase la lampe Luxo!)
A table, près de la piscine.
Remy dessine Ad.
Dans la boutique, encore la célèbre balle...
J'ai acheté un chouette t-shirt à Cerise.
De vrais timbres! Ils m'ont servi à envoyer mes cartes postales en France.
Et voilà, nous avons à peu près fait le tour... D'ailleurs, Linguini devait retourner travailler, et il n'a pas le droit de nous laisser sans surveillance. Nous pourrions être des espions de chez Dreamworks...
Au revoir Bob, au revoir Sulli.
Luxo:
Un écureuil venu nous dire au revoir... (à SF, rien d'étonnant, c'est l'équivalent de nos pigeons en France)
Et voilà... le départ...
Merci infiniment, Remy.
J'espère à bientôt.
Snif!