Magazine Journal intime

Reflexions de nuit bisextile

Publié le 01 mars 2008 par Pascal

J’arrive de ma pratique habituelle qui était précédée d’un atelier sur la « posture masculine. » Ce fût intéressant d’explorer et de régler certaines mauvaises habitudes, d’apprendre à bouger mes épaules, mes coudes et mes mains dans un style « gentlemen » au rythme de la salsa. Je vais devoir pratiquer ça en solo chez moi.

C’est réglé, fini la danse latine les mercredis soirs ; je me suis inscris à un cours exclusif de salsa qui aura lieu les jeudis. Une semaine sur deux, ma fille devra être patiente et m’accompagner ou alors se faire garder un petit deux heures chez ma mère qui habite tout près. Je suis satisfait de cette solution qui me permettra de faire évoluer ma salsa plus rapidement.

Passé minuit, j’ai eu une pensée pour ma fille qui devait être arrivée à Cuba ou sur le point d’y être. J’aurais aimé être dans l’avion avec elle pour la voir réagir à l’envol. Est-ce qu’elle a eu peur ou était-elle excitée ? La chanceuse, dès demain, elle aura les deux pieds dans le sable chaud. J’espère qu’elle saura en profiter.

Je me suis offert pour héberger les chats de mon ex qui sont en fait, le matou de ma fille et le mien. Je m’en étais départi l’an dernier parce que je ne voulais pas d’animaux dans mon condo mais j’avoue qu’hier, j’ai bien aimé sentir la présence mon chat qui dormait près de moi, ronronnant comme un vieux moteur diesel. Je sais que je vais détester le vide qu’ils laisseront…

Il y a deux semaines déjà, je me suis acheté une mijoteuse afin de savoir cuisiner des mets plus compliqué que de la lasagne et du pâté chinois. Mon premier essai s’est avéré d’une écœuranterie visuelle sans nom, mangeable… les yeux fermés. Mais ce soir, je suis fier d’avoir réussi, sans suivre une recette précise, improvisant, mon premier ragoût au bœuf. Ça sent vraiment bon dans le condo. Ces petites victoires me rendent heureux et fier de mon évolution.

En terminant, j’ai retiré mon billet d’hier parce que je n’aurais jamais dû le publier. Je me suis trouvé « cheap shot » d’apporter ça sur la place publique au lieu d’en parler avec la personne concernée. Ça m’arrive trop souvent d’agir sans réfléchir, ce n’est pas super champion de ma part. Je suis encore troublé par un aspect de cette histoire. Pourquoi ?


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