Le soir, on se jette sur l'ordinateur ou la télé.
Si vous remarquez bien, c’est souvent le matin et le soir qu’on a le plus de routine dans nos vies.
Mais pourquoi on est comme ça ?
En fait, la routine, c’est une chose que l’on fait sans y prêter attention. C’est automatique, on n’a pas besoin d’être vraiment là puisqu'on sait, souvent on peut penser à d’autre chose.
En fait, ça nous rassure. On a moins peur quand on fait les choses d’une façon que l’on connaît et que l’on répète.
Mais la conséquence est qu’on est moins là, que l’on ne perçoit plus ce qui se passe autour de nous. Ça vous est jamais arrivé de conduire de manière tellement automatique que vous ne vous souvenez plus de ce qui s’est passé pendant un temps…
Si on ne s’arrête pas, on crée de plus en plus de routines dans notre vie. Vous pouvez d’ailleurs voir comme les personnes âgées ont beaucoup de routines, ils font la même chose tous les jours, aux mêmes heures. À tel point que si on les perturbe trop, elles peuvent en mourir…
Ça enlève du « piment » à la vie, tout se ressemble, on s’ennuie…
Bien sûr certaines routines sont très utiles, comme de savoir conduire ou de ne pas être obligé de lire la notice d’utilisation de la machine à café tous les matins…ouf!
Certaines routines ont l’air « bonnes », comme de manger que du pain au levain, s’habiller en coton bio…En fait, une routine n’est ni bonne ni mauvaise mais, par contre elles peuvent être dommageables. Comme toutes celles qu’on peut aussi qualifier de dépendance (fumer, manger quand on est triste et qu’on n’a pas faim…) ou bien de dormir toujours dans la même position ou encore d’être toujours en retard et de se sentir coupable ensuite…
En somme, une routine prend une grande part de notre attention et peut entraîner des dommages physiques et moraux.
Si on réduit une routine, on prête plus attention, on est plus présent, plus vivant, on perçoit plus autour de nous. On a plus de plaisir dans la vie, plus de surprises, de rencontres, on est plus attentif à ce qui se passe autour de nous. Quand on voyage dans un pays étranger, on oublie nos routines (du moins en partie) et souvent il en résulte que nous avons beaucoup plus d'attention, d'énergie. On se souvient de tout ce qui s'est passé, on peut le raconter.
La décision d’arrêter ou de diminuer une routine est une décision personnelle.
Mais attention à ne pas sombrer dans la répression ! Quand on veut arrêter une routine et qu'on arrête du jour au lendemain, cela se transforme en véritable obsession, on se fait violence, on peut être très anxieux, angoissé… Et généralement ça ne marche pas très bien…Il n’y a qu’à regarder le nombre de personnes qui essaient d’arrêter de fumer sans succès (bien sûr il y a la dépendance aux produits dans la cigarette mais cette dépendance cesse en deux semaines seulement).
Alors que faire ?
Si vous souhaitez réduire une routine, vous pouvez déjà commencer à y mettre votre attention. C’est-à-dire à sentir comment vous êtes, ce que vous faites, ce que vous sentez ou voulez éviter de sentir... Vous allez alors peut être vous surprendre à faire différemment. Attention néanmoins à ne pas faire une routine de changer de routine sans arrêt...et oui, pas si simple! Et aussi, arrêter une routine ne veut pas forcément dire de ne plus se brosser les dents ou de se laver par exemple...(s'il vous plaît merci!) mais à la faire en étant plus attentif.
Si vous ne parvenez pas à diminuer ou arrêter une routine qui vous dérange ou qui vous porte préjudice, vous pouvez faire appel à la Méthode Grinberg. Elle va vous enseigner à augmenter votre niveau d'attention sur ce qui se passe quand vous êtes routinier. Vous allez apprendre à ne plus faire de manière automatique mais au contraire à être plus attentif à ce que vous avez envie de faire vraiment. Bref, à avoir plus de surprises et de liberté!
C'est un peu la routine tout ce texte en bleu...