Quelle buse, ce Patrice.
Il faut qu'il ait bien éreinté mes nerfs pour que j'en parle aussi vulgairement.
Quoique je ne déteste pas la vulgarité. Ainsi, les cacahuètes, j'adore ça. Ce n'est qu'un exemple.
Bref.
L'autre jour, je n'en ai pas cru mes oreilles.
Patrice s'intéressait à une vieille dame.
Et avant, il s'était intéressé au bistrot.
Mais même.
Je n'arrive pas à voir dans cette convergence la moindre excuse.
A peine une circonstance atténuante.
Patrice aborde donc une vieille dame qui - la malheureuse - passait devant le bistrot dont Patrice sortait (enfin).
Bonjour Madameuh, qu'il lui lance (en lui tirant maladroitement une révérence).
Comment ça va ? qu'il enchaîne.
La vieille dame : Vous savez, à mon âge…, qu'elle lui répond poliment.
Non, mais je voulais dire : le moral, ça va ? que Patrice lui décoche.
La vieille dame l'a légitimement regardé avec des yeux de merlan frit.
Et qu'a dit Patrice, je vous le demande.
"Si on peut plus rigoler…".