Avec une dette de 95% du PIB, la France garderait le « AAA ». C’est ce qui ressort du rapport de l’agence de notation FITCH paru hier à lire ici rapport Fitch – France .
Selon elle, les niveau de dette maximal, compatible avec une note AAA, des trois grand pays Angleterre, Allemagne, France, se situent dans une fourchette de 90-100% . Largement supérieur aux 60% prévus dans les traités européens.
Par ailleurs, Fitch table sur une récession « molle » en France jusqu’à la fin 2012 et un retour à une dette annuelle de 3% du PIB pour 2020.
Il est intéressant de voir comment une agence de notation semble moins pressée pour le retour du budget au normes européenne que ne le sont nos deux principaux candidats à l’élection présidentielle : Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le sujet d’inquiétude évoqué par le rapport se situe plutôt du coté des risques de récession de l’ensemble de la zone euro qui pourrait entrainer la France dans un scénario catastrophe.
Une nouvelle fois, ce rapport montre que les marchés financiers sont en attente d’une véritable politique de relance qui pourra ramener la confiance.
Cependant, comment relancer alors que les finances publiques sont exangues et que chaque nouvel emprunt génère des intérêts qui plombent encore plus la situation. En 2010, c’est 45 M€ qui ont ainsi été consacré au seul remboursement des intérêts de la dette, soit 2,3% du PIB annuel et quasiment le premier poste budgétaire du pays, ex-aequo avec l’éducation nationale.
Paradoxalement, les marché financiers s’accommoderaient mieux d’une décision claire sur un moratoire d’une partie de ces intérêts plutôt que des altermoiements actuels et des rustines que les dirigeant européens empilent les unes sur les autres, ajoutant encore à la crise.
Publié sur LaDette2012.fr
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