Rive sud de la ville de Bizerte, de l’autre coté du canal, à la station des bus, des louages et à la sortie de l’autoroute, à Zarzouna, les supporters espérantistes sont obligés de se masser comme un troupeau et je pèse mes mots moi qui n’est supporter d’aucune équipe et sous le soleil en attente d’être acheminés par bus au stade. A un policier qui aboyé au visage d’un supporter d’enlever sa casquette pour être vu, le secrétaire général de la section locale de la LTDH l’apostrophe, et celui ci de rétorquer qu’un supporter avait un couteau en sa possession…Il y a une loi à appliquer pour tout porteur d’une arme blanche, sans cette humiliation collective pour se soustraire au devoir de sécuriser la ville. Ces gens sont venus tôt pour flâner et chanter haut l’hymne de leur équipe, et se restaurer aussi…La police, non, les cadres de la police sont toujours à l’ère benalienne !