
Pour les politiciens, cela n'aurait pas pu arriver à un pire moment. Les mouvements « d'occupation » viennent de disséminer leur idéologie basée sur la formule 1% - 99% et ont réussis à convaincre 75% du public américain de la légitimité de leur revendications et du fait que la crise actuelle est le résultat d'un système politique corrompu, combiné avec une soif de profits intarissable de la part de Wall Street et des Multinationales. Les mouvements devront désormais bien formuler leurs demandes, si et quand ils décident de passer à l'action, et bien sûr, la grande question consiste à savoir comment tout cela va influencer notre scène politique ?
Comment le Parti républicain alors défendre son refus à l’égard de tout impôt nouveau ? Comment les démocrates pourront-ils puiser dans ce mécontentement ou sauter sur ce train en marche avec élégance et sans créer de suspicion, ou bien alors est-ce que ce malaise ouvrira enfin la voie à un troisième parti viable ? Bien sûr, on peut toujours penser que ce mouvement populiste va s'essouffler, mais je n'en suis pas si sûr ....