Les humeurs d'Anaïs (45) : envie de frites

Publié le 02 mars 2008 par Anaïs Valente

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Ça m’arrive rarement.Je dirais même très rarement, pour une belge.

Mais parfois, ça vient soudainement, subitement et de façon obsédante (voire obsessionnante) : une envie de frites.

Pas des frites « allumettes » de fast food, non.Des frites.Des vraies.A la belge.Bien grosses.Bien grasses.Avec, en cerise sur le gâteau, une fricandelle, vous savez, ce genre d’ersatz de saucisse brunâtre, au goût étrange et méconnaissable (il vaut sans doute mieux ne pas en connaître les ingrédients).

Un mélange qui constitue une véritable bombe calorique.Mais cela ne suffit pas.Car ces frites, et cette fricandelle, ne seraient pas des vraies frites belges ni une vraie fricandelle belge sans une grosse « ploutche » de mayonnaise (paraît que seuls les belges mangent leurs frites avec de la mayonnaise, savent pas ce qu’ils manquent, les autres).

Il y a peu, l’envie est venue.Il était 16h50.La friterie ouvrait à 17h.J’ai cru mourir durant cette attente.D’ailleurs, afin de limiter tout risque, j’ai couru, telle une elfe des bois (ou plutôt tel un bonhomme Michelin affamé), vers la friterie suivante, ouverte toute la journée pour les affamées de mon espèce.

Et je les ai eues : mes frites, ma fricandelle et ma mayonnaise.Je les ai dévorées, savourées, dégustées.Mais, comme à chaque fois, j’ai vite été écœurée.Après un/quart de mon paquet de frites, pourtant un tout petit format, et trois/quart de la fricadelle, c’en était fini de moi. Et de mon estomac. Terminé.Basta.Rien que l’odeur me filait la nausée.C’était bon.Très bon.Mais ça suffisait.

Me voilà donc tranquille.Au bas mot, pour six mois.Jusqu’à la prochaine envie.Fulgurante.Obsédante.