Comme j'en ai déjà parlé à différentes reprises, nous ne devrions jamais nous faire de soucis à propos des éléments de nos vies que nous ne contrôlons pas. Ce sujet me vient à l'esprit suite à d'innombrables discussions que j'ai eu ces derniers temps au sujet du manque de neige dans les Alpes. Là-bas, tout mes potes s'arrachaient déjà les cheveux au milieu de Novembre, quand la neige n'est traditionnellement jamais là ! Aujourd'hui, il en est tombé en abondance ...
Quant à nous, dans les Montagnes Rocheuses, on pourrait en utiliser plus, beaucoup, beaucoup plus ; pourtant, comme nous ne contrôlons pas le robinet, il est totalement futile de se faire du soucis à ce propos. La seule action constructive qui peut être prise, si par exemple, on travaille dans un commerce dont l'activité dépend beaucoup de neige, est de commencer à planifier en fonction d'une variété d’hypothèses. Par exemple, Hypothèse No 1, si la neige arrive sur Décembre 15, Hypothèse No 2, si la neige arrive le 25 Décembre, Hypothèse No 3, si la neige n'arrive que le 10 Janvier, etc.
Ces différent plans pourraient inclure le nombre d’employés, les heures d'ouverture, la gestion des stocks ou tout ce qui serait en mesure d'optimiser les résultats en fonction de la situation réelle et d'atténuer ses conséquences. C'est une manière beaucoup plus proactive qui permet de gérer quelque chose que nous ne contrôlons pas du tout, d'une manière qui peut avoir des conséquences majeures sur nos moyens de subsistance et notre confort, en prévoyant un plan spécifique pour chacun des cas de figure prévisibles! Le reste, comme nous l'avons vu précédemment, est une pure perte de temps.
Comment mes théories affectent ce que je fais? En pratique, mes plans alternatifs, s'ils existent, sont beaucoup plus limités que dans l'exemple que j'ai utilisé, je vais donc me dire qu'il n'y aura « pas de neige » pendant les Vacances de Noël, et peut-être aurai-je une merveilleuse surprise!