Nous avons commencé par le remercier d’être venu pour entendre ses constituants et avons alors procédé à lui dire à quel point nous étions dégoûtés par notre gouvernement, qui tout d'abord est corrompu par sa nature et avons demandé que des mesures significatives soient prises pour apporter une réforme véritable dans la façon dont les campagne électorale soient financées. Nous lui dit alors ce que nous pensions des candidats républicains à la présidence (pas bon du tout) et d'Obama (quand même pas aussi mauvais) et lui avons dit que les querelles qui déchirent le Congrès doivent cesser.
Nous lui avons dit que le « Tea Party » ne nous impressionnait pas du tout et que les électeurs indépendants comme nous, qui sont fiscalement conservateurs et socialement libéraux n'avaient aucune représentation. Nous lui avons dit que nous étions à la recherche d'une alternative aux politiciens actuels et l'avons aussi averti que « Occupy Wall Street » serait de retour plus fort que jamais ce printemps et que les grands partis politiques avait intérêt a trouver une parade efficace pour répondre à ce raz-de-marée.Nous lui avons ensuite expliqué que les Américains sont comme les enfants dont les parents se querellent sans cesse, ceux-ci étant les deux partis en lice au Congrès, et que nous avions honte d'eux et refusions notre affiliation. Nous avons conclu notre vidage de sac en disant qu'écrire à son sénateur représentait une pure perte de temps quand le destinataire ne répondait jamais directement répondu aux questions posées et que nous étions tout aussi en colère contre ça. Je ne sais pas ce que M. Beck aura retenu de notre brève visite, mais nous ne faisons guère d'illusions sur les résultats ...
