Un nouveau proverbe du parti républicain aux USA : "Plus t'es con, plus t'es bon !"

Publié le 10 décembre 2011 par Cuicuinrv
Salut les copines et les copains !

En parcourant l'excellent blog, "le grumeau", du CaptainHaka qui se lamentait à juste titre de l'ignorance crasse des candidats à l'investiture républicaine aux USA, j'ai repensé à une rencontre que j'avais faite avec un groupe d'Américains, fervents militants républicains puis je me suis remémoré de la lecture d'un livre de mémoires d'un journaliste américain dont je ne me souviens plus du nom.

Bien que l'âne soit le symbole du parti démocrate, Reagan mérite au moins son bonnet.

Les deux sources concluaient pareillement. Pour un ultra conservateur américain, l'État est une entité de trop, une institution maudite et exécrée tout juste bonne à s'occuper des Affaires étrangères et encore ne faut-il pas oublier que les républicains purs et durs étaient autrefois férocement opposé à tout interventionnisme armé hors de leurs frontières.Et de m'expliquer que la doctrine républicaine se targuait de faire élire le président le plus faible pour que les puissants lobbies militaro-industriels, financiers et économiques et autres conseillers économiques aient toutes libertés pour influencer dans le bon sens les simplets qu'ils avaient poussé au pouvoir.Comment imaginer un Ronald Reagan, particulièrement inculte en géopolitique, ignorant absolu en économie, une buse monumentale en Histoire, dormant 15 heures par jour, prenant de sa propre initiative les mesures économiques dont nous payons aujourd'hui les sinistres dividendes ?

Chacun a bien compris que monsieur Reagan n'a jamais été qu'une marionnette médiatique. Il représente le symbole grotesque de la bipolarisation de la vie politique qui, en filtrant, non pas les meilleurs, mais les plus consensuels et les plus conformistes n'offre aucun choix à un peuple amorphe et béat.

Élire à la tête de son État d'aussi médiocres personnalités que des Ford, Bush père & fils et Reagan, alors que son pays possède une des plus prestigieuses brochettes d'écrivains, de penseurs, de créateurs et de savants du monde entier pose problème, n'est ce pas ?

Lorsqu'on compare  ces intellectuels aux crétins actuels, postulants à l'investiture du parti républicain et susceptibles de se retrouver propulsés au faîte de la nation américaine, nos cheveux, ou ce qu'il en reste ont toutes les raisons de se redresser sur notre pauvre crâne !
Surtout quand ce pays, grâce à la puissance issue de sa victoire de 1945, s'est désigné gardien des libertés et prescripteur économique de la planète.
Pour finir sur une note positive et  entamer un rapprochement acrobatique avec notre pays : l'avenir de David Douillet et Benjamin Lancar s'annonce lumineux et c'est une bonne nouvelle pour la France.
À après. Sauf catastrophe.
Bien que les chaînes de blogueurs soient probablement inefficaces,  je me joins toutefois volontiers à la demande de libération de la blogueuse Razan Ghazzawi, avocate, mais surtout une trop dérangeante militante des droits de l'homme en Syrie, à laquelle j'associe notre compatriote Salah Hamouri  qui a purgé sa peine mais reste toujours incarcéré arbitrairement par l'état d'Israël.