Je parlais récemment de l'intérêt du livre électronique par
rapport au livre traditionnel.
Voici quelques explications.
Depuis quelques mois, j'utilise deux «appareils» qui permettent de lire des
livres (des revues, etc.) électroniques. Ces appareils permettent de constituer
une bibliothèque de 1 500 titres (ou plus) dans un appareil du format et du
poids d'un livre de poche.
1) les tablettes du type iPad (Apple) ou d'autres marques
fonctionnant sous android sont des appareils où l'on peut lire des ouvrages,
mais où l'on peut faire mille autres choses comme le permettent les ordinateurs
— ce ne sont donc pas exclusivement des «liseuses» (e-Reader en anglais).
2) les liseuses sont, elles, exclusivement réservées à la
lecture. C'est de l'encre qui est utilisée, et l'on a donc l'impression qu'il
s'agit de papier : on peut lire normalement au soleil et il faut allumer une
lampe pour lire dans l'obscurité !
Le site protegez-vous.ca recense les
principales liseuses disponibles actuellement :
Kindle d'Amazon (USA),
Kobo (Canada) de la Fnac, Cybook d'Odyssey (un produit
français), Pocketbook et Sony Reader. Personnellement, je
dispose d'un kindle (parce que c'est le moins cher).
Techniquement, il existe plusieurs formats (epub, mobi, fb2 — format russe),
dont le PDF — le moins pratique —, et chaque liseuse a son format (parfois
plusieurs formats — comme le Cybook). On peut télécharger
très aisément des livres sur les sites respectifs :
Amazon pour le Kindle, Fnac
pour le Kobo, BookeenStore pour
le Cybook, etc. Mais on peut aussi acheter des livres directement chez les
éditeurs ou les libraires qui ont des boutiques en ligne — telle La Procure (et d'autres proposant des prix
défiant parfois toute concurrence, comme publie.net, feedbooks.com, epagine.fr, librairie.immateriel.fr,
ruedeslibraires.com, etc.).
Le format a peu d'importance en réalité, car le programme gratuit CALIBRE permet de réaliser toutes les
conversions possibles.
Il existe aussi de nombreux livres passés dans le domaine public et, donc,
téléchargeables gratuitement, mais il faut surveiller les éditions, car
certains livres classiques ont été scannés à la va-vite (par Amazon en
particulier), et le nombre de coquilles est insupportable. Les livres scannés
par les petits éditeurs-libraires (comme publie.net sont très soignés, en revanche).
La littérature religieuse orthodoxe est encore très pauvre en livres
électroniques français, et on aimerait que l'Âge d'Homme, dont on parlait dans
un précédent billet,
franchisse le pas et propose parallèllement ses livres au format électronique
(facile à réaliser lorsqu'on dispose d'un texte déjà prêt).
En russe, la liitérature est déjà riche et pratiquement gratuite, et j'ai téléchargé sur
le kindle le B.A.-BA de la littérature spirituelle monastique (1- Les Récits
d'un pèlerin [russe], 2- Abba Dorothée, 3- "L'Echelle Sainte" de s. Jean
Climaque, 4- "Guerre Invisible" de s. Nicodème, 5- les œuvres complètes du
saint évêque Ignace Briantchaninov).
Les tablettes (9,7
pouces) d'Apple permettent aussi de télécharger de nombreux ouvrages avec un
plus par rapport aux liseuses en noir et blanc : grâce à la connexion
internet, il est possible de créer des livres «nouveaux» où images, son et
vidéos peuvent être combinés au texte. Il en est de même pour les tablettes
d'autres fabricants tournant sous android.