Comment déceler le menteur pathologique ?
Il prétend être instituteur mais avoir fait des études universitaires. Les deux ne sont pas tellement compatibles. Et quand vous vous en étonnez, il explique qu’il est instit pour tenter une expérience dans l’école d’une amie. Ben voyons, dans quel pays on fait ça ?
Il fait des fautes grosses comme des maisons, d’orthographe, de syntaxe, de construction de phrase, mais lorsque je l’interroge sur cette étrangeté pour un instituteur, il prétend se relâcher après sa journée de travail. Quand on apprend l’orthographe à autrui, quand on aime écrire sans faute, on ne se relâche jamais. Moi je ne me relâche jamais et je n’écris jamais petit chinois volontairement. Je fais des fautes de distraction, parfois, par paresse, jamais.
Il précise qu’il ne fait pas de faute de language. Oups. Do you speak english ?
Il m’explique ne pas être « instit par carrière » et qu’il « s’est pas fait comprendre de moi ». Bon, et si on récapépétait en vrai français, juste pour le fun ?
Il a un profil vide mais ne souhaite pas le remplir, point barre. Il précise juste « la femme est un monde apart (sic) que j’aimerai (sic) bien decouvrir (sic) ». Pas mal pour un instit, non ?
Il dit adorer ma ville et aller se promener le long du fleuve. Euh, quand on adore une ville et son fleuve, on sait le nommer, ce fleuve. Surtout quand on est instituteur. Ça ne s’apprend plus à l’école, ça, les fleuves belges ?
Quand je m’étonne de son profil sans photo, il ne propose jamais d’en envoyer une.
Et quand je dis que non, il ne m’intéresse pas, même pour un massage, qu’il fait très bien (masse-t-il mieux qu’il écrit ?) il conclut d’un « tu n’a compri rien du tout » et qu’il ne comprend pas toutes ces femmes « prêtent à en découdrent ». Enfin, il me met au défi de me prouver que son français est meilleur que le mien. Mon meilleur fou rire depuis longtemps… Je lui envoie « Le savoir écrire » ?
Je n’espère qu’une chose : qu’il n’est pas réellement instituteur, sinon j’ai des craintes pour nos têtes blondes