ma politique II

Publié le 28 décembre 2009 par Grenda

Ma politique II

Celle là, s’adresse à ceux qui sont de Banque de France. Prison virtuelle où nous sommes traités comme des « criminels ». Elle est vraiment dans la création d’une forme d’exclusion grave. Personne n’a le droit au dérapage.

Et je suis encore plus effarée quand j’entends des hommes politiques devoir des centaines de milliers d’euros aux impôts, et se permettent de ne pas les payer comme les autres et de s’offrir des gadgets, à plus de 130 000 Euros… Ils baignent dans le luxe. Moi, qui suis citoyenne, petit peuple comme vous, si je ne paye pas mes impôts, je ne peux pas me faire entendre de ce service et je subis les ATD sur mon compte. Ce qui me mène droit dans le mur et m’empêche d’avoir le temps de faire des formations, et de faire rentrer de l’argent, pour les payer. DE PLUS, JE TIENS A PAYER MES DETTES. Mais on ne m’en donne pas la chance, alors que je demande que du temps. Comparer à l’exemple précédent, c’est injuste, et déloyal.

Et pourtant, pour les Banques, je vous assurent que nous sommes des clients , certes différents, mais qui rapportons énormément d’argent, à ces banques. Ils peuvent me mettre en justice, ils l’ont fait , mais n’ayant plus de revenus, comment je vais les payer?

Quant allez-vous le comprendre?

Je me bâts pour ma dignité et ne pas me mettre en faillite, car je ne pourrais plus exercer comme comme je le veux, et surtout, je ne pourrais pas créer ma prochaine entreprise. J’ai 45 ans, je ne resterai pas salariée pendant 5 ans, avant de récupérer mes droits et pour cela, il faudrait aussi que je trouve du travail. Mais je vous ai expliqué dans politique I, que personne ne m’emploiera.

Il faut changer le regard des gens envers les fichés banque de France. Il y a tellement de circonstances, diverses et variées qui peuvent vous y amener. Perte d’emploi, crédits en cours pour la maison et devenir propriétaire et hop, en peu de temps, vous y êtes. Et n’oubliez pas que la société nous dit de travailler plus, pour gagner plus. Je pense surtout que cela enrichi les caisses de l’état, et ce d’autant plus que ce n’est pas si facile que ça de travailler plus. Pensez au nombre gigantesques des RTT, non payés à l’hôpital. Plus le recrutement obligatoire, car nous sommes en phase d ‘épidémie de grippe porcine. Comment , les hôpitaux vont gérer cela?

Sans compter les heures supplémentaires que vous faites à suivre, et qui engendrent fatigue, stress,inattention, burn-out, harcèlement, paranoïa ,risque d’erreurs plus important, de façon exponentielle.

Dans mon cas, c‘est le non droit au travail, qui m’a amenée dans cette descente aux enfers, qui est vertigineuse et je ne sais pas quand cela va s’arrêter. Je pensais, avoir atteint le fond. Mais non, je viens de perdre ma mutuelle, je n’ai plus de statut social, car inscrite au chômage, en tant que libérale, je n’ai pas le droit aux indemnités. Absurde, non? Quand, on vous pousse a créer votre propre entreprise.

De grâce, mettez- nous en bénéfices commerciaux, et non pas en non commerciaux. Pourquoi?

On pourrait faire de la publicité et « démarcher » directement le malade. Je sais que des infirmières libérales le font. Elles se rendent dans les chambres des patients hospitalisés, et leur laissent leurs cartes. INTERDIT; Elles font toutes formes de compérage, avec les pharmacies, les médecins, les réseaux, l’hôpital, pour avoir un fond de clientèle. INTERDIT.

Elles diffament leurs collègues, refusent l’entraide, car quand elles voient arriver un nouveau venu dans le libéral, il est peut-être celui qui va changer la donne et elles gagneront plus d’argent. INTERDIT.

Je ne vous dit pas combien de fois, mes pneus ont été crevés par ces chères collègues, voiture rayée et abimée…sans compter les plaintes, alors que vous n’avez même pas commencer à travailler .Et puis, pourquoi, ne répondent-elles pas au téléphone le soir, le weekend? Moi, je me récupère ces appels. Au début, avant de cesser mon activité libérale, je jouais le jeu. Mais , je me suis retrouvée en fait, devant des cas très lourds dont les collègues ne voulaient pas. C’est comme ça, que je me suis retrouvée à « gérer » seule, et en même temps, la fin de vie de 3 personnes. Un individu, même formée comme je le suis en soins palliatifs et gestion de la crise familiale, seule à la maison, avec des médecins qui répondent absents au téléphone, je n’ai pas tenu le coup. J’étais épuisée, je l’ai fait et je suis allée signaler aux médecins que un par un ça suffit, mais trois d’un coup!

Vous savez, ils ont leurs astuces, pour vous faire accepter ce genre de travail. Ils vous disent toilette à la maison, la famille n’est pas avertie de ce qui va arriver, alors que c’est le rôle du médecin, et au premier coup d’œil, chez le patient, vous découvrez la vérité. Trop tard, vous avez accepté!

Et, pourtant, j’aimais ce genre de travail, très difficile, très prenant, mais enrichissant, car vous cheminez avec le patient et sa famille, à son domicile et que la plupart du temps, cela se passe bien.

En 23 ans de carrière, j’ai toujours assumé toutes mes charges CAR J’AVAIS DU TRAVAIL!!

  1. Mais, ici, en Guyane, le fait d’avoir défendu, protégé les patients, a créer un mouvement de destruction sociale de mon outil de travail, de diffamation, de rejet, d’ostracisme de la part des médecins, et de mes collègues.

Vous allez dire que je n’y vais pas de main morte, mais; ici, 80 000 habitants, et depuis le 17 septembre 2009, France-Guyane, nous sommes classés en zone ultra-déficitaire!!!!

Et je n’ai toujours pas de clients. IL N’Y A QUE 7 CABINETS INFIRMIERS!!!!

Je suis EXCEDEE par cet état de fait. J’ai tenu aussi longtemps que je pouvais tenir, un cabinet sans clients, mais cela coûte cher, car les charges courent, et il y a un moment où il faut savoir dire STOP. Je suis quand-même passée par 16 mois sans appel!!!!J’ai fini avec un seul et unique patient.

TROP C’EST TROP.

Aussi, je vous demande de me soutenir.

C’est primordial, pour moi, pour vous.

Je vous exposé brièvement ma politique et j’espère que vous vous retrouverez dans cette description.

Il faut bien que j’arrête cet article, mais je vous raconterais en complément du blog de Gastonphoebus, les événements qui n’y sont pas. http://gastonphoebus.unblog.fr

J’en ai fini avec le langage soft, l’enrobage des événements, alors que çà va vraiment mal pour moi et que mon cas n’est pas unique. Je n’ai plus qu’un euro en poche et c’est la nuit de Noël.

Rejoignez-moi!

Gwen Santé.