Etat chronique de poésie 1413

Publié le 19 décembre 2011 par Xavierlaine081

1413

A chaque heure du jour et de la nuit, c’est d’amour que se tissent mes mots.

Ce qui compte ? Elargir les parois du cœur pour y contenir tout ce que notre humanité, pour être enfin, porte d’aimable ; ouvrir les yeux sur sa cruauté et voir derrière tout ce qu’elle porte d’amours indicibles, de douleurs fracassantes.

Alors, même le poème le plus noir n’est pas là pour juger mais pour comprendre ce qu’aimer peut vouloir dire et de quoi il est porteur comme chance pour qu’un jour nous soyons enfin humains.

*

Toujours ma plume erre entre deux rêves

Entre deux étoiles à la rencontre des belles âmes

Elles sont bien plus nombreuses qu’on imagine

*

Chaque jour mon cœur bondit

Emu à l’infini des mots chuchotés

Se noie dans les ondées bénéfiques

Et mes lèvres déposent baisers sur les peaux délicates

Si souvent meurtries

De femmes endeuillées d’amours si violemment perdues

*

Mes doigts voudraient savoir tresser la vie

Y glisser fleurs épanouies en longues farandoles

De gaités et d’insouciance

Si parfois un bémol s’inscrit à la clef

Ce n’est point pour écorner la beauté du chant

Mais pour en magnifier les fragiles attentes

*

L’important n’est pas que l’amour se blottisse entre quatre bras

C’est qu’il parvienne à embraser le monde

Dans la folie d’un désir universel

Alors seulement

De paix nous saurons parfumer aurores et crépuscules

Nos lèvres sauront embrasser l’amour vrai

Celui qui nous guide à chaque heure de vivre

Manosque, 6 novembre 2011

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