A quand la mort du communisme?

Publié le 22 décembre 2011 par Neoafricain

Les leaders charismatiques meurent, mais le communisme refuse de disparaître. Pourtant quand on voit les scènes surréalistes qui se sont déroulées en Corée du Nord suite à l’annonce de la mort de KIM JONG IL, on comprend l’urgence d’éradiquer ce courant de pensée de la tête des gens. Ces malheureux militants communistes semblent totalement étrangers au « je pense, donc je suis » de Descartes. Pathétiques scènes de pleurs collectifs devant la dépouille du représentant nord-coréen de l’une des pires idéologiques que le monde ait connues. En poussant la logique cartésienne, on peut même dire que tous ceux que l’ont voit se prosterner ainsi ont choisi de ne pas « exister » par eux-mêmes et c’est précisément ce qui a de pire dans le communisme. La propagande a atteint son paroxysme dans ce pays. On peut aisément imaginer que les sujets des KIM (père, fils et petit-fils) ne sont informés de rien de ce qui se passe dans le monde ; la révolution internet, le printemps arabe, la responsabilisation de l’individu, sont des notions qui leur sont étrangères. Sinon, ils ne supporteraient plus une minute de plus un tel régime, quitte à braver le danger comme d’autres l’ont fait cette année. La négation de l’individu et la dictature de l’égalitarisme sont profondément contraires à l’humanité. Cette idéologie de malheur qui a causé des millions de morts dans le monde et tout au long de l’Histoire et qui a suscité tant de désespoir, ne mérite pas de subsister dans des environnements démocratiques. Les Hommes doivent être égaux devant la loi, mais sont fondamentalement différents dans leurs goûts, leurs centres d’intérêt, leurs choix, leurs ambitions, et ne devraient jamais perdre leur libre arbitre. A l’instar du nazisme, il serait judicieux pour les Démocraties de ne plus tolérer les différents partis communistes en leur imposant de changer leurs dénominations et les références au stalinisme et au maoïsme.

La mort du maître de Pyongyang et la transmission du pouvoir à son fils rappelle tous les malheurs charriés par le totalitarisme communiste : de cette « dynastie » KIM, à Lénine, Staline, MAO et tous leurs émules en RDA, à CUBA, dans certains pays africains et sud-américains, chez les Khmers rouges, les Viêts, et dans des pays arabes comme l’Irak de Saddam HUSSEIN… Quel Bilan ! Surtout que des vestiges demeurent ; des momies vivantes telles que Mugabe et Castro sont encore au pouvoir ! Bref, espérons que désormais ce ne sera pas la mort de ces tyrans rouges que nous commenterons, mais celle de la pensée qui leur a permis de peser sur la vie de millions d’êtres humains.