La confusion règne. Le CNT pensait sans doute que pendant l’hiver, les populations allaient rester au chaud chez elle, pour ceux qui ont encore des maisons. Beaucoup de personnes vivent dans la périphérie des villes dans des tentes. Des conditions de vie difficile, résultante d’une destruction spécifique et massive des terroristes de l’OTAN avec leurs bombardements disproportionnés qui se sont soldés, in fine, par l’assassinat voulu, organisé et programmé de Mouammar Kadhafi.
Les Libyens ont compris qu’ils ont été manipulés. En réalité, comme à notre habitude et considérant que la déontologie nous a toujours poussé à dire la vérité, la résignation règne, malgré les derniers faits d’armes de l’armée verte, notamment avec la reprise de la ville de Bani Walid. Comme le CNT, elle se retrouvera incapable sans doute, de pouvoir apporter aux populations, les finances nécessaires à leur survie. Oui, les Libyens survivent aujourd’hui. Du côté du CNT, les médias sont interdits de tendre le micro aux nouveaux pestiférés ou de montrer des images. Dégradantes c’est vrai mais, c’est surtout pour faire croire que tout va bien alors que c’est le contraire.
La liberté d’expression est un leurre sans la liberté de penser. La désinformation est une atteinte à cette liberté. Lutter contre la désinformation est un devoir et une nécessité. Nous le faisons ici, d’où certaines attaques de bas étages. La lobotomisation à outrance des populations occidentales ou simplement leur silence assourdissant face au drame libyen est inique. Mais, ce sont les Libyens qui se réhabilitent, prenant conscience de leur capacité morale.
Les protestations contre les Libyens CNT s’étendent maintenant à de nombreuses villes en Libye, où il manque de tout. Pas de couvertures, pas d’eau, pas d’électricité, pas de denrées alimentaires. Il y a des révoltes ici et là que les médias “mainstream” ne veulent pas couvrir. Et pour cause. Dans les villes du Jebel Nafusa comme Nalut, Zintan, Jadu, Kabau, Yefren, Kalaa, Rojban, Kikla, ou Riayna, il ya des manifestations continuelles. Hier, c’était à Misrata, Benghazi, Tripoli, Derna, et Tobrouk. Qui l’eût cru ?