L’un des buts de notre activité humaine ( essentielle ? ) est ‘ nous « organiser pour consommer » ( mieux, différemment… etc je sais … ! ), mais , bref, c’est consommer !
Je m'explique , et je cite des extraits de cet article (1):
Effectivement, je pense que le terme de décroissance, n’est pas réellement compris … ! Je veux dire aussi que les mots mêmes de « capitaliste » et « alternatif », ont des significations métaphysiques ( et qui inconsciemment s'imprègnent en nous …)
Ainsi, se convertir au capitalisme reviendrait à combler « la peur du manque et l'envie d'être reconnu socialement, il n'en pose pas moins les bases d'une « double dissimulation de la vérité métaphysique de l'économie » en affirmant que la poursuite de l'enrichissement personnel constituerait un moyen de satisfaire ces deux désirs profonds. »
* * Inversement : une « autre économie » pourrait se réclamer d’ « une « citoyenneté existentielle » qui consiste à comprendre que « l'économie n'est pas qu'une question de chiffres ou de besoins matériels, mais de rapport à l'existence, une question de sens de la vie »… !
Etre « entrepreneur » signifierait alors, être un « expérimentateur en quête du sens de son existence ». Une quête qui puisse s'accomplir dans une certaine frugalité, entre le « trop peu » et le « trop » de biens matériels qui coexistent actuellement dans nos sociétés. »
« Christian Arnsperger ne se contente pas d'énoncer cet objectif de société, il propose également six mesures concrètes :
« l'adoption de véritables normes mondiales, de nouvelles structures politiques qui revivifient notamment la démocratie locale, la diffusion d'outils de
« conscientisation » personnels, d'un « revenu de transition économique » déconnecté de la participation à l'accroissement du PIB,
(1) article de Igor Martinache, - « Christian Arnsperger, L'homme économique et le sens de la vie. Petit traité d’alter économie », Lectures : ICI ->http://lectures.revues.org/7072 - ; ouvre une perspective existentielle sur une réflexion autour de l’économie :