Dans la série "Les prédateurs", je vous ai longuement parlé des lapins, des campagnols, des chevreuils. Je ne parlerai pas des limaces, leurs dégâts sont ridicules comparés à ceux des précédents. Les escargots sont nombreux, de toutes tailles, de toutes espèces, très beaux. Je les crois inoffensifs, ils sont souvent à plus d'un mètre de haut sur une plante qui n'a aucune atteinte apparente. Je pardonne leurs fautes à toutes ces braves bestioles. Elles mangent par nécessité, pour survivre, et n'ont pas conscience du mal qu'elles me font. A moi de protéger mes plantes.
Mais il y a un prédateur plus grave et inexcusable qui m'a déjà coûté beaucoup plus cher. L'homme est classé dans le règne animal mais les individus de cette espèce qui agissent ici ont le QI d'un poireau. Des rapines bêtes et méchantes qui font du mal mais ne leur rapportent pas grand-chose et même leur ont fait perdre beaucoup car je leur faisais des cadeaux bien plus chers et ils n'auront plus rien. Une femme qui encourage ses gamins d'une dizaine d'années à voler les riches car ce n'est pas grave (je ne savais pas que j'étais riche). C'est désespérant.
La serrure de mon portail a été forcée et faussée il y a longtemps, peu après son installation. Je l'ai remplacée par un cadenas.
Au début du mois une des portes a été désaxée, je suis obligée de la soulever pour ouvrir. Cette fois celui qui est passé par-dessus le portail était plus lourd que les gamins qu'un voisin a surpris en pleine ascension.
Et voilà ce que j'ai trouvé hier : un trou
à la place de mon beau néflier du Japon
qui abritait un groupe de coccinelles :
Il n'en reste qu'une feuille
et le grillage de protection à 3m de là.
J'ai déjà dit que le vol est le sport le plus pratiqué dans le quartier. C'est vraiment un sport. Regardez ces images, cela se passe sur le terrain en face du mien, entièrement clôturé. J'ai flouté le visage parfaitement reconnaissable sur la photo. C'est le cousin qui habite en Seine et Marne mais venait souvent en été qui a appris aux gamins à sauter les grillages.
Un jour, pour comprendre, j'ai caché ma voiture derrière les grands conifères et remis le cadenas sur la porte. J'ai surpris le gosse de 10 ans sur le terrain en face. Il volait des noix. Il en tombe sur le chemin mais ça ne suffisait pas. La sœur ainée montait la garde en vélo dans le chemin.
Les voisins, ceux qui sont les plus proches et à qui je parle souvent, ont déjà porté plainte mais la police s'en fout, je ne les ai jamais vus.