Il existe en Français une expression que j'adore : « la culture c'est comme la confiture, moins on en a, et plus on l'étend. » C'est bien vrai et je peux « étendre » cette comparaison à la neige artificielle. Il y a trois massifs où l'on ski à Park City. Celui qui est au dessus du lot et qui a été voté cinq saisons consécutives, numéro un en Amérique du nord par les lecteurs de Ski Magazine, est Deer Valley. Cette station fabrique des quantités impressionnantes de neige à canon et les répand généreusement là où il faut.
Park City, le massif voisin, fait également un excellent travail avec sa neige de culture et peut se vanter aussi d'une production de neige énorme et d'une épaisse couverture. Bien sûr, il a le troisième massif de Canyons qui n'a pas la chance d'avoir accès à toute l'eau dont il aurait besoin et manque aussi d'infrastructure pour canaliser tout ce qu'il faut pour enneiger toutes ses pistes. C'est ainsi que le peu de neige que ce massif est capable de produire doit être réparti sur la plus grande superficie possible et bien que les dameuses fasse de leur mieux, il leur est difficile de ne pas gratter le sol et d'amener des tas de petits cailloux en surface qui sont devenus la caractéristique incontournable des pistes de Canyons. C'est bien vrai, quand il n'y a pas assez de neige, il faut l’étendre !