Je tiens à préciser que ce top 10 n’est qu’à titre personnel, j’aurais pu citer Obscure, Fear, Left 4 dead ou bien encore Dead Space, mais ici on parle de vieux jeux, de vieilles séries ! Donc pour rester dans la logique des choses, je ne citerais pas les jeux les plus récents. Si souvent le papa des zombies, Georges Romero à inspiré le style du survival-horror, on verra toutefois, que fantômes et créatures de l’enfer peuvent tout aussi vous flanquer la frousse !
Alone in the Dark (Infogrames)
En 2001, la série revient avec un 4e volet, intitulé « The New Nightmare » sur PS2, PC et Dreamcast.
Cette fois ci plus sombre, plus mur, vous incarnez toujours Edward Carnby, cette fois ci parti mener l’investigation sur l’ile de Shadow Island. Si jusque là, la série Alone in the dark brillait de qualité elle eu droit à son navet cinématographique, reprenant plus ou moins le scénario de « The New Nightmare », avec des acteurs plus que moyen, et une mise en scène pas convaincante…
Resident evil (Capcom)
Resident Evil premier du nom sorti est sorti en 1996, sur Playstation et PC. Il popularisa le genre du survival-horror. L’histoire se déroule non loin de la ville fictive de Raccoon City. Méchants zombies et créatures dégoutantes sont au rendez-vous, suite à la propagation du Virus-T… Vous débutez l’histoire dans le manoir de Umbrella Corporation, société qui est la cause du virus, avec Jill Valentine ou Chris Redfield, membre de l’équipe S.T.A.R.S, après la rencontre d’un premier zombie. Si l’histoire n’a rien d’extraordinaire, c’est dans sa mise en scène que le jeu révèle tout sa subtilité, l’ambiance horrifique et inquiétante font de Resident Evil un univers original. Et cela ne fait que commencer, car la série comportera environ une dizaine d’épisodes, le deuxième sorti en 1998 vous mettra dans la peau de Léon S.Kennedy et sa coéquipière, Claire Redfield, personnages clés de l’histoire tentant de survivre à travers la ville de Raccoon city, ou parallèlement dans le 3e volet sorti en 2000, Jill Valentine tente elle aussi de survivre alors qu’elle est poursuivi par le monstre Nemesis.
La même année, la dreamcast eu son épisode inédit, Resident Evil: Code Veronica, qui nous permettra d’incarner Claire Redfield et son frère, Chris, partis infiltrer Umbrella. Si cet épisode est le premier à ne pas sortir sur Playsation, c’est surement un des plus aboutis de la série, avec deux scénarios différents et une intrigue plus travaillée.
En 2005 la série prend une nouvelle tournure, avec Resident Evil 4, en étant plus orienté action, c’est avec la caméra au dos du personnage que l’on évoluera, ce qui permettra une meilleure immersion dans le jeu. Cette fois ci nous revoici dans la peau de Léon S.Kennedy parti à la recherche de la fille du président des États-Unis dans une région de l’Espagne.
Tout comme Alone in the Dark, Resident Evil à droit à ses adaptations cinématographiques, pas toujours réussies, et qui donnera un avis mitigé…
Doom (id Software)
Ce jeu de tir à la 3e personne (ou First-Person Shooter) est sorti en 1993 sur PC, Saturn, Jaguar et Amiga, nous mets dans la peau d’un marine de l’espace de l’UAC (Union Aerospace Corporation) confronté au vilaines créatures de l’enfer sur la planète Mars. Ces dernières sont arrivées par le biais d’un portail dimensionnel que l’UAC avait mis en place pour ses transport interdimensionnels.Si Doom est un parfait mélange de science-fiction et de Survival-horror, c’est aussi un des pionniers du type FPS. Avec sa 3D simulée (sur le moteur de Wolfenstein) permet une immersion totale, ses décors sont interactifs (portes qui s’ouvrent, interrupteurs…) et le tout en temps réel ! Vous disposez d’un arsenal (du simple pistolet au fusil à pompe), pour affronter une horde de créature sanguinaires à vous seul ! Le space marine n’en a pas fini, puisqu’il revient en 1994 toujours sur PC, ou cette fois-ci, rebelote, mais sur la Terre qui à été envahie.
Un troisième épisode voit le jour en 2004, sur Xbox (développé par Vicarious Visions) et PC. Celui ci reprends le scénario du premier volet. Cette fois ci encore, la série Doom frappe haut graphiquement, tout en reprenant les bases du gameplay de la série.
Doom aime vous surprendre, et vous faire sursauter. Un monstre qui se cache derrière une porte, un bruit inquiétant dans les couloirs, les cris des victimes… la vue à la première personne ajoute du piment à l’angoisse et je vous garanti, il faut pas être cardiaque pour jouer à ce jeu !
A savoir que Doom bénéficiera aussi de son adaptation au cinéma, en ayant l’originalité de reprendre même la vue FPS du jeu, mais sans grand succès…
Parasite Eve (Squaresoft)
Le second volet, sortira en 1999. Reprenant les bases du premier, cette fois ci on retrouve notre policière à Los Angeles, sur un nouvelle enquête, la menant toujours sur la trace de créatures formés de mitochondries. Parasite Eve II sera un peu plus orienté action mais il récidivera tout de même son succès, tout en étant plus fluide, plus beau.
Silent Hill (Konami)
S’il y a bien une série qui à réussie à concurrencer les pionniers
et à se démarquer c’est bien celle-ci. Le premier sorti en 1999, connu un grand succès. Harry Mason et sa fille Cheryl partirent en vacances, aux supplications de celle-ci, dans la ville de Silent Hill, mais les choses se passèrent totalement différemment, à cause de l’apparition d’une petite fille sur la route, Harry perd le contrôle de son véhicule… Douloureux réveil à l’entrée de Silent Hill, sa fille disparue, la ville brumeuse, celui-ci ne se doutais pas que d’horribles choses allaient se dérouler. Silent Hill, utilise la frayeur d’un autre procédé, qu’un Resident Evil. Ici, la peur est plus psychologique et viscérale, les créatures difformes et malsaines ( les jambes à la place des bras par exemple), l’environnement torturé une fois que la sirène retentit, la nuit tombée, les bruit étranges dignes des films de David Lynch dont de ce jeu un véritable cauchemar !Si le premier épisode avait frappé fort, le second a bouleversé le genre. Deux ans après, on incarnera James Sunderland. Celui-ci reçoit un beau jour une lettre de sa femme défunte ( bravo La poste !), lui demandant de la retrouver à Silent Hill. Une fois n’est pas coutume, de retour vous devrez encore affronter créature et brume épaisse ! Le troisième opus, sortira en 2004, ou vous incarnez Heather Mason, fille de Harry, héro du premier volet. Celle ci se trouvera confrontée à ses hallucinations (ou pas ?) et fera elle aussi, du tourisme à Silent Hill.
Le quatrième quand à lui se verra baptisé Silent Hill 4: The Room. Celui-ci se verra d’être un épisode à part de la série car c’est le premier qui ne se déroule pas dans la ville de Silent Hill (mis à part une petite visite à l’hopital). Cette fois ci vous voila dans la peau de Henry Townshend, résident banal à l’immeuble « South Ashfield Heights ». Depuis quelques temps Henry est en proie à d’horribles cauchemars, mais du jour au lendemain celui ci se retrouvera enfermé chez lui, et n’aura qu’un gigantesque trou en guise de sortie dans sa salle de bain ! Bien sur, au bout du tunnel, ce n’est qu’un mode torturé qui s dévoilera…
Et bien sur, comme les jeux cités ci dessus, Silent Hill voit le jour au cinéma, sauf que cette fois ci, c’est quand même beaucoup mieux, l’univers y est retrouvé, autant sur le plan scénaristique inspiré du premier jeu, que sur le plan musical, ou l’on retrouvera les compositions de Akira Yamaoka.
Project Zero (Tecmo)
Surement un des moins rétro, mais un des plus effrayant,
Project Zero mettra vos nerfs à rude épreuve ! Sorti en 2003 sur PS2 et Xbox, ce survival-horreur s’inspire de faits réels (un lien ici pour d’amples informations). Le scénario vous plonge dans un univers du folklore japonais effrayant, en proie au « Yurei » (fantômes des traditions japonaises). Vous incarnez Miku, une jeune fille au dons surnaturels, partie chercher son frère dans le manoir Himuro. Pour vous défendre vous n’aurez qu’une seule arme contre les fantômes : un appareil photo ! En effet grâce à cet objet vous pourrez exorciser les vilains spectres et autres manifestations afin de découvrir des indices, sur la disparition du frère de Miku étroitement liée au rites malsains de la famille Himuro qui vivait en ces lieux. Un second opus verra le jour un an plus tard, toujours sur le même principe de jeu, mais cette fois ci c’est deux sœurs, Mio et Mayu qui se retrouvent attirés vers un village fantôme, tandis que l’une des deux devient petit à petit possédée par un étrange esprit, vous pénétrez dans une maison hantée… Un troisième volet sortira seulement sur Playstation 2, ou vous jouez avec une jeune photographe qui elle aussi devra affronter de mauvais fantômes avec son appareil photo.The house of the dead (Sega)
Sorti d’abord en 1996 sur les bornes d’arcades,
The house of the dead vous propose de prendre le rôle de deux agents spéciaux partis casser du zombie, Rogan et G. Ce jeu de tir au pistolet (ou Rail Shooter) inspiré des séries B, vous propose en effet de partir éclaircir les mystères qui entourent le manoir du Docteur Curien, qui se livre à des expériences plutôt inhumaines. Arrivés sur places, une horde de zombies et de créatures plus dégueulasses les une que les autres vous sautent au coup ! Armé de votre pistolet vous devrez donc vous frayer un chemin, à travers les 4 niveau différents, comportant chacun un boss de fin. Deux ans plus tard, The house of the dead aura droit à ses versions Saturn et PC. En 1999, les morts reviennent, dans un second volet plus abouti sur Dreamcast et PC. Cette fois-ci, direction l’Italie, plus précisément à Venise ou vous partez à la recherche de l’agent G mystérieusement disparu… Toujours sur la même base que le premier volet, cette fois-ci on comptera un total de 6 Niveaux avec toujours son affreux gros méchant à la fin ! The House of the dead perdurera en 2003 sur Xbox et encore sur PC pour un troisième épisode, plus bourrin, et tout aussi dynamique que ses prédécesseurs. Ici vous évoluerez dans un monde totalement dévasté, toujours à la recherche du Dr Curien.A croire que c’est une tradition, lui aussi à droit à son adaptation filmique, qui ne casse pas trois pâtes à un zombi…
Forbiden Siren (Sony)
Là, on atteint des sommets de frousse ! Sorti en 2004,sur Playstation 2 seulement, Forbidden Siren mélange le coté Survival avec celui de l’infiltration. L’histoire se situe dans le village fictif d’Hanuda, au beau milieu des montagnes du Japon, ou une mystérieuse cérémonie tourne au drame, faisant retentir la sirène interdite… Une mer pourpre inondera les alentours du petit village, en y attirant ses habitants, qui seront transformés en shibitos (morts vivants). Cependant dix personnes survécurent et devront se faufiler à travers le village pour lever le voile sur cette malédiction. Ces dix personnes c’est vous ! La trame est divisée en plusieurs chapitres, dans lesquels vous évoluez avec chacun des personnages. Le seul moyen de vous « défendre » et le don de vision qui vous permettra de voir à travers la vue des personnes à proximité. Autant vous dire que c’est assez flippant quand vous devez vous frayer un chemin au milieu des morts vivants et que soudainement vous vous voyez à travers le regard de l’un d’eux ! Bien sur, quelques armes vous sont disponibles mais vaut mieux préférer la discrétion…
Deux ans plus tard, Forbidden Siren 2 récidive en reprenant le même système, scénario entremêlés, ambiance effrayante et morbide, c’est sur l’ile inhabitée de Yamijima que vous devrez résoudre le mystère de la disparition de villageois, encore une fois grâce au dons de vision.Bien sur, Forbidden Siren aura droit à son adaptation sur les écrans, toujours, sans succès…
Eternal Darkness: Sanity’s Requiem (Silicon Knights)
Initialement prévu pour la Nintendo 64,
c’est sur le Gamecube que Eternal Darkness verra le jour en 2002. Le jeu débute avec une citation de H.P Lovecraft, qui donne tout de suite le ton: « Deep into that darkness peering, long I stood there, wondering… fearing… doubting… ». La trame se déroule au départ dans le manoir d’Edward Roivas, qui fut mystérieusement assassiné… Sa petite fille Alexandra, se rendra donc dans ce mystérieux manoir ou elle sera bien déterminée à découvrir le mystère qui entoure le décès de son grand-père. Un fois dans le manoir elle y découvrira une pièces secrète renfermant une multitude de trésors, dont le livre des ténèbres avec lequel celle-ci voyagera dans le temps pas le biais de personnages clés faisant partie de l’histoire sur laquelle le manoir repose.A la base de tout cela, Pius, un simple centurion,à libéré les forces maléfiques qui sont à l’origine de tout cela…
Ce qui fait le charme de ce jeu, est justement de pouvoir jouer dans plusieurs époques, avec à chacune, son protagoniste. Chacun fait partie d’un puzzle qu’Alexandra devra résoudre. Les éléments de chaque époque sont cohérents, la trame laisse planer le suspens jusqu’au dénouement final, et la tension est à son comble. D’ailleurs, plus votre personnage sera faible, plus il aura tendance à avoir des hallucinations… Frissons garantis, sans oublier bien sur les vilaines créatures pas toujours très hospitalières !Ghouls’n Goblins (Capcom)
Histoire de terminer cette article en beauté, je me permet de fouiller dans mes souvenirs pour parler de Ghouls’n Goblins qui me foutait franchement la trouille quand j’étais gosse ! Ce jeu de plates-formes paru en 1985, sur borne d’arcade et sur une multitudes de consoles comme la NES, la Commodore 64, l’Amiga, l’Atari ST, et pour la version que je connais bien, l’Amstrad CPC 6128 Plus… Ici vous devez controler Arthur, un courageux chevalier parti affronter zombies, démons et autres créatures dégoutantes pour sauver la belle princesse des griffes des méchants (et oui, encore !).
A noter que trois suites sortiront, une en 1988 « Ghouls’n Ghosts » sur les mêmes plates formes citées précédemment, une en 1991, « Super Ghouls’n Ghosts » sur Super Nintendo et la dernière en 2006, « Ultimate Ghouls’n Ghosts » sur PSP.
Une petite vidéo de Ghouls’n Goblins, histoire d’avoir la p’tite musique avec !
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