Tu es lumière
tu es ombre
la nuit qui coule
enveloppe les astres
et dit la lune
le jour
est si loin…
pour toi
la ville
est profusion
éclats électriques
crépitations artificielles
prison
froid
trottoir
un simple carton
quelques vieilles hardes
les poux
la maladie
le sang qui se crache
et ce soir
le vent
il souffle
il enrage
mais ceux que vise sa colère
dorment au chaud
c’est injuste
c’est comme ça
le mépris
même la nuit
n’a pas de fin.
©Adamante