Je ne comprends pas.
Sachant que je suis une auteure de l’Outaouais, sachant que l’éditeur est de l’Outaouais, sachant qu’il est plus probable que les médias de la région parlent de mon livre, plus que ne le feront ceux du reste du Québec (ce qui fut le cas), je ne comprends pas pourquoi il y a deux exemplaires seulement dans les librairies de l’Outaouais. Même nombre qu’à Amos ou Jonquière ou Granby ou même Montréal. À deux exemplaires, il est certain que mon livre ne peut pas constituer une pile, ne peut pas être sur un des blocs d’entrée, à la vue du visiteur. Je ne comprends pas pourquoi les libraires de l’Outaouais (ou de n'importe quel coin du Québec) n’ont pas un petit coin pour les auteurs de leur région, comme le font certaines bibliothèques.
Il faut croire que je ne comprends rien à la vente. Qui devrait intervenir? Suis-je la seule à remarquer ces faits? À qui m’en plaindre : à l’éditeur qui fait de son mieux, au distributeur qui fournit le Québec entier, aux libraires de ma région?
Je me contente pour l’instant de le noter dans ce blogue. Je me suis contentée aussi, cet après-midi, à Gatineau, de mettre le dernier livre qu’il reste dans une librairie (sur deux souvenez-vous) face devant.