Magazine Journal intime

Le bonheur, ici ou ailleurs, maintenant ou tout à l’heure…

Publié le 31 décembre 2011 par Anaïs Valente

Ce matin, mes jolis yeux se sont ouverts à 6 heures alors que j’avais programmé mon réveil à 8.

Je me suis donc penchée sur le bonheur, ici ou ailleurs, maintenant ou tout à l’heure, en compagnie de Frédéric Lopez, grand adepte de ce concept.  Après nous avoir entraînés dans le bonheur à l’autre bout du monde, durant ses émissions arracheuses d’émotions fortes et de larmichettes, le voilà qui nous emmène dans le bonheur ici et maintenant, pour la seconde fois déjà.

Et j’aime ça. 

Pas seulement parce qu’il est brun ténébreux, Frédéric Lopez, non, j’aime son concept et sa générosité (terme tant galvaudé depuis la Star Ac 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9, euh ça s’arrête à 9 ?).  Et j’aime qu’il n’y ait pas de pub.  Et j’aime, dans une seule émission, rire, être émue, voire carrément pleurer.  Et j’aime, après une émission, me dire que oui, c’est possible de fabriquer mon bonheur.

Et puis le pro du bonheur, ben il est belge une fois, de Louvain (la-Neuve ou Leuven je l’ignore encore).

Grâce à eux, j’ai appris, déjà, plein de choses sur le bonheur et la façon de se le créer, son petit bonheur :

- penser à une chose apaisante modifie le cerveau et le statut « bonheur »

- dire merci rend heureux

- toucher quelqu’un induit la sécrétion de je sais plus quoi, mais c’est boooon (on a dit « toucher », pas « caresser », mais bon, why not, hein, vous faites ce que vous voulez…)

- penser à soi et penser aux autres ne sont pas des concepts contradictoires, mais complémentaires  

- fuir ses peurs, ses angoisses, sa colère, bref ses émotions, épuise et ne permet pas de les éviter

- les affronter soulage

- avoir sa petite échelle de bonheur permet d’analyser sa conception de la chose et son évolution personnelle (un peu comme l’échelle de la douleur, quoi)

- la capacité au bonheur est à 50 % génétique mais à 40 % en soi (les 10 % restant viennent de processus extérieur à soi, si j’ai bien capté), y’a donc moyen de se le fabriquer, son petit bonheur, même si la génétique vient mettre son grain de sel

Et plein de choses que j’ai oubliées, sacrebleu, passque je les ai pas notées, nom d’un bachibouzouk.  Mais désormais, je vais les noter, pour me créer un « happy book » avec plein d’exercices à faire.

Voilà pourquoi j’aime cette émission.  Et son animateur brun ténébreux.  Et son psy belge une fois.

En la regardant, j’ai réalisé que, sans le savoir, j’agissais déjà un tantinet, d’une part avec « les bonheurs du jour », créés ici il y a un petit temps déjà, même s’ils ne sont pas quotidiens (diable que c’est dur de trouver des bonheurs dans chaque journée) et puis par cette décision que j’ai prise il y a quelques semaines déjà.

Celle de dire « bonjour ».

Nan, c’est pas parce que j’ai vu l’affiche du Tec « Un bonjour fait parfois un bon jour », passque cette affiche, je l’ai dans mes WC depuis un petit temps déjà, en version carte postale, et c’est sans doute de la voir à chaque fois que je m’y rends, dans mes WC, qui m’a fait y réfléchir.

Il y a quelques années, un dimanche matin, j’ai dit bonjour à une personne âgée que je croisais.  J’ai lu la peur dans son regard, en réponse.  Ça m’a estomaquée et a fait que je n’ai plus salué personne d’inconnu en rue, histoire de ne pas passer pour une folle-dingue qui dit bonjour alors que ça ne se fait plus, ma bonne Dame.

Mais il y a peu, forte de ce concept « un bonjour fait parfois un bon jour », j’ai décidé de m’y remettre.

Au départ, ce n’est pas facile, ça sonne « faux ».  Dans les villes, on ne se dit plus bonjour, on se croise, nez au sol, sourire en berne, on trace sa route, sans se voir.

Désormais, moi, je dis bonjour. 

Hé, ho, pas à tout le monde hein, pas en pleine ville le samedi matin durant le marché. 

Mais quand je croise quelqu’un, dans une petite rue, quelqu’un qui, je le sais, ne me dira pas bonjour, et bien je m’y colle et je lance mon petit « bonjour », parfois timide, parfois plus enjoué, c’est selon.

Et bien je vais vous dire : jusqu’à présent, absolument tout le monde m’a répondu.  Saluée.  Regardée.  Souri.  Naturellement parfois.  Avec étonnement aussi.  Mais personne ne m’a ignorée. Et, je suis peut-être d’une naïveté crasse, l’un de vous, chers lecteurs du blog, me l’a récemment dit, que j’étais naïve, mais je pense que cet échange de bonjour, ben c’est une petite goutte de bonheur.

Paraît que nous, les humains, sommes des bestiaux sociaux, qui ont besoin d’échanges, de contacts, pour connaître le bonheur.  Dire « bonjour » ne m’a pas rendue heureuse, c’est clair, mais cela me fait penser que peut-être, la société dans laquelle je vis n’est pas totalement pourrie.

En conclusion, je vous citerais cette nouvelle version du concept du verre à moitié vide ou à moitié plein, bien connu de tous, une version plus poétique :

"Ce n'est pas un malheur que les roses aient des épines, c'est un bonheur que les épines aient des roses."

Beaucoup de bonheur(s) à tous pour cette année 2012, à vous mes lecteurs et lectrices que je ne connais pas, ou si peu, trop peu, et puis à tous ceux qui m’ont apporté un bout de bonheur en cette année 2011, ils se reconnaîtront.

Très bon réveillon à tous, pour ma part, le mien sera teinté d'exotisme à la belge, une fois.  C'est mon bonheur du jour, ce réveillon improvisé, qui promet d'être super chouette, plein de rires, de jeux, de bulles, de fromage, de vagues et d'embruns.  Il sera en tout cas plus captivant qu'il y a 365 jours, où mon réveillon s'était passé au lit, bonne année la grippe !  J'espère que le vôtre le sera aussi.


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