Je ne vais pas vous parler de mes potes sans-papiers qu'on côtoie sans cesse sur les marchés. Pakistanais, Indiens, Afghans, Égyptiens. Musulmans chiites ou sunnites, chrétien coptes, indouistes, sikhs, animistes, protestants ...
Ceux là sont au marché à 5h 30 - 6h du matin pour aider à vider un camion, à monter un étal pour 10 € à tout casser.ou pour 25 € la matinée jusqu'à 15 h.Je peux témoigner que ce sont de braves gens, courageux, honnêtes, touchants, mus et déterminés par on ne sait quelle volonté : je sais bien que très peu de français de souche auraient le cran de partir à l'étranger dans un pays hostile comme ils le font, loin de tous, sans parler la langue...
Mais bref ! J'en parlerai plus tard car ceux qui en parlent le plus sont fréquemment ceux qui les côtoient le moins.
Ce n'est pas avec ces bandes de journalistes consanguins de la presse française, dont le médiocre boulot consiste à tourner en rond en se regardant en chiens de faïence à travers Twitter ou leurs blogs de merde pour commenter les potins de la politique spectacle et des affaires dont le peuple se fout éperdument, que vous serez mis au courant de la vraie situation sociale, amis lecteurs !
Le jour où un Aphatie ou même un Plenel, un Giesbert, un Barbier, un Schneidermann, un Zemmour ou un Cohen vous parlera de la banlieue et de ses acteurs sociaux, des conséquences de ce qu'on observe chaque jour pour la France de demain, les exclusions, les rancœurs, les haines, les espoirs, vous pourrez vous dire que les journalistes servent enfin à quelque chose.
Pour le moment, il ne servent qu'à se faire un max de blé. Ils ne sont pas journalistes mais de vulgaires journaleux de merde.Si j'étais patron de presse, je les virerais avec pertes et fracas, Ces gens coûtent trop chers pour ce qu'ils informent et ce qu'ils valent. Sans imagination, médiocres, épiant ce que fait l'autre qui, lui même, surveille ce qu'a dit l'un. Vivant en vase clos, hors du vrai monde, égocentriques, certains d'avoir du talent alors que la plupart sait à peine écrire correctement, beaucoup des grands noms du journalisme français d'aujourd'hui ne connaissent plus rien de ce monde où comme moi, on n'a pas les moyens de se soigner, où chaque facture est une mauvaise nouvelle, où chaque échéance est un calvaire !Ce monde de journalistes people où on se congratule, on se copie, on se guette, on se jalouse, on n'invente rien de nouveau. On calcule sa notoriété, ses parts de marchés, son future cachet, on fait écrire par un nègre un livre bâclé car on n'a jamais su écrire correctement la langue.
Cet univers consanguin du journalisme où on s'embrasse, on se suce, on se caresse, on se griffe, on s'encule, on se mélange, on se reproduit, on jouit, on crie, on se masturbe, on s'aime, on s'adore, on aimerait tellement faire l'amour avec soi-même ! Et l'autre journaliste, n'est-il pas son propre reflet ?Je crois que dans la Presse, il est temps de procéder à un grand ménage de printemps avant que les politiques ne s'y attellent ...
Amis, j'avais débuté ce billet pour continuer la 3ème partie de ma saga mais mon texte est parti en couilles.
Je vous prie d'accepter mes plus plates excuses. Enfin une dernière précision pour dire que je ne rêve absolument pas au métier de journaliste. Je n'en ai ni le style, ni les compétences, ni même les ressources intellectuelles. C'est la raison pour laquelle je peux m'en prendre à eux sans craindre quoi que ce soit en retour.J'ai été, suis et resterai un petit blogueur de merde qui n'a de compte à recevoir de personne : c'est la raison pour laquelle j'adore donner des leçons à tous ceux qui me gonflent.Je remercie celles et ceux qui m'ont souhaité la bonne année mais par une superstition qui m'est propre, j'éviterai la réciproquePortez vous bien et à après !Par un étrange concours de circonstance mon billet est parti tout seul à la publication. Je laisse le titre.
Je commence bien mal l'année, moi... Et pourtant j'ai travaillé dimanche
"Alea jacta est" comme disait César...
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