Carnet de notes du petit Nicolas

Publié le 02 janvier 2012 par Ppleversicateur

Un peu d’humour en ce début d’année marquée par la crise.  «  A h A h A h que je rie »

 « La politique m'apparaît comme une sinistre rigolade. », affirmait sa copine Simone (Weil), seulement notre Nicolas national ne rigolait vraiment pas au moment de la remise de sa copie pour ses voeux, ce qui nous laisse douter d'une rentrée heureuse.

« C'est pas dur la politique comme métier. Tu fais cinq ans de droit et tout le reste c'est de travers. » (Colluche), et sur ce chapitre le petit Nicolas, licencié en la matière, s'apperçoit qu'effectivement tout va de travers.

  « En politique il faut beaucoup de culture pour se contenter d'explication simple. », pour la rédaction de son discours André Siegfrid aurait pu le lui conseiller.

Souvenons-nous Nicolas avait bien dit « La crise morale des français porte un nom, c'est la crise du travail. ». Ben oui, y'en a plus !  C'est pas de ma faute, c'est la faute à la crise.

Dans son discours, il aurait pu transformer la chose positivement et y glisser une idée de Jacques Mailhot,  « Le Pôle Emploi est notre meilleure industrie de pointe. » cela aurait fait oublier la révélation par l’INSEE de la fermeture due en bonne partie à sa politique de 900 entreprises industrielles. 

Victoria Principal est d'accord avec Nicolas, « Chaque crise est une chance. », voilà donc sa chance ... celle d'un redoublement. Espèrons que non ; laissons lui sa chance d'un retour à son métier d'avocat.

« En politique l'annonce est l'ennemi du résultat. » (Christian Bonnet) à l’inverse le résultat est l’ennemi de l’annonce au regard du carnet de notes de notre petit Nicolas. 

Nicolas retient certaines leçons : « Un peuple qui a peur est un peuple qui est dominé. » (Roch Carrier), et même si la peur est une arme primitive, il faut avouer que sur ce point l'élève s'est très appliqué. Machiavel lui a soufflé dans l'oreille « Il est plus sur d'être craint que d'être aimé. »

Le "cher trèsor" - l'on peut ajouter public - ne peut resister au plaisir de fanfarroner et part alors devant tous ses compétiteurs en tant que leader du tour de France pour un « marathon des vœux », enfin vœux ou sermon ? L'on ne sait plus, et comme je disais par ailleurs, « Les vœux ne sont que les promesses des faibles et des sots. » (je n'ose ajouter "que de sots" mais ces éminentes personnalités peuvent les accepter par politesse et les "retourner" ensuite comme certains font avec leurs cadeaux juste après la fête de Noël). 

« Régler le présent d'après l'avenir déduit du passé. » (Auguste Comte), voilà certainement la définition de la politique positive de Nicolas qui ne demandera pas conseil à son camarade Claude (Allègre) plutôt assez nul en maths, presse et médias vous en parleront mieux que moi.

Bah ! L'erreur est humaine,  « La politique n'est pas une science exacte. » (Otto Von Bismarck). N'est-ce pas Nicolas ? Et puis,  « De tout temps la politique a toujours été la science de l'absurdité. » (Stefan Zweig).

Au prochain trimestre, pour de nouvelles notes.

PP