Etat chronique de poésie 1422

Publié le 05 janvier 2012 par Xavierlaine081

1422

Ouvrir la porte

Laisser les chants s’élever dans le noir

Meubler le silence juste avant l’aube

*

Si lourde tête que celle qui ne sait

Qui ne sait qui elle est

Dans les brumes épaisses

Molécules en place du cœur

*

Tu marches en aveugle

Montes et montes encore

Aux avenues croisées d’inconnus

Aucun regard

Une simple fuite

Vite entrer

Fermer à double tour la porte

Et allumer l’autre lucarne

Celle qui endort cerveaux de nuit

Pour ne plus penser

Ne plus rien voir

S’engourdir de sirupeuses idées

Fondées en peurs et égoïsmes

*

Puis tout se tait

Une lumière effleure les touches

Les cordes vibrent à l’unisson des cœurs

C’est sarabande que l’enfant offre

Au soir qui s’invite dans la danse

Des pas joyeux brillent aux pavés

Les rues obscures scintillent de ce rire

Nos étoiles font clins d’yeux

A la lune qui lentement décline

Manosque, 15 novembre 2011

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