Ah, j’avais envie de l’aimer, ce livre de Rachid El-Daïf ! Las...
Je vous en épargnerai la critique – disons seulement que l’écriture est bavarde et abuse des points d’exclamation, chez moi c’est éliminatoire. J’ai poursuivi, pourtant, porté par le souvenir de la belle jeune femme sur le quai. Pas pour moi, voilà tout. Pas grave.
Alors j’ai refermé le livre comme vous refermeriez la porte d’une pièce où des gens parleraient trop fort sans vous regarder – Oh, excusez-moi, j’ai dû me tromper de salle.
Le livre s’appelle Rester sage. On pourrait n’y voir qu’un roman du temps qui passe mais il y a bien plus que cela entre les lignes d’Arnaud Dudek, et certainement plus de fronde que dans beaucoup de romans qui portent leur rébellion en bandoulière.
De quoi vous faire oublier tous les El-Daïf du paysage littéraire. De quoi me redonner l’envie de lire après deux mois sans goût. Limonov m’attend, j’y cours.