Je n’ai pas participé à la Nuit Twilight (rebaptisée l’après-midi Twilight vu le nombre de films à voir, quatre, ce qui signifie un début de l’événement dans l’après-midi, jusqu’à la diffusion ultime démarrant à minuit), parce que j’étais finalement peu tentée par ce quatrième et avant-dernier volet.
Mais la curiosité fut la plus forte, sans compter le fait qu’une fois qu’on commence une saga, on a tout de même envie de savoir, alors j’ai vu Twilight.
Et bien je vais vous le dire, finalement mon point de vue sur ces films colle parfaitement à leurs titres :
Twilight – Fascination. J’ai été totalement subjuguée par ce film dont j’ignorais tout, où m’avait trainée ma filleule, malgré mes protestations du genre « mais t’es pas trop jeune pour d’abominables histoires de vampires ». La fascination est réellement le sentiment qui m’a habitée, au point que, dès le lendemain, je faisais toutes les librairies pour m’acheter l’intégrale des livres. Waw Edward, waw la musique, waw the come back of mon morceau préféré, Clair de Lune (que j’ai enfin sur mon nouveau gsm, même qu’on me dit « oh, la sonnerie Twilight », NAAAAAAAAAAAAAAAN, la sonnerie Debussy, pitié), waw, waw, waw.
Twilight – Tentation. Je n’attendais que ça, la sortie de ce second film. Je savais que j’aimerais, l’effet de surprise, de fascination, n’y serait plus, mais je savais. Et ce fut Twilight – Déception. Bella insipide. Edward ridicule avec ses mini pectoraux exposés au soleil. Les ennemis aux yeux bleus pathétiques. Les loups à poil mais avec des poils à l’allure trop rêche pour me tenter. Non mais sérieux, vous trouvez pas que ces loups ont un pelage de vieil ours en peluche de piètre qualité, vous ? J’ai eu du mal à assumer mon opinion, entourée de personnes se pâmant encore et toujours. Mais j’ai pas aimé. Une seule scène à trouvé grâce à mes yeux : celle où Bella est assise, seule, dans sa chambre, et où les saisons passent en musique. Désespoir. Tristesse. Envie de mourir. J’ai aimé.
Twilight – Hésitation. Là, en effet, j’ai hésité. Partant d’un premier film que je vénérais et d’un second qui ne me fascinait nullement, j’avais quelques appréhensions. Et, pour être honnête, ce fut moins pire que pour le second opus. De jolis moments tout de même, tout en ayant perdu, sans doute à tout jamais, la fascination du début.
Twilight – Révélation. Titre à nouveau parfait pour la révélation que j’ai eue : cette fois, Twilight et moi, c’est bel et bien une histoire ancienne. Un amour révolu. Le passé. Cette idée de scinder l’ouvrage en deux films, pour faire du fric, car c’est bien de cela dont il s’agit, non ?, ben j’aime pas. Ce mariage mièvre et même pas émouvant, malgré la jolie robe, bof bof. Cette lune de miel qui n’en finit pas de ne pas finir, comme si, par manque d’ingrédients, la sauce tournait aigre par l’obligation de faire durer deux heures des événements qui auraient pu être résumés en une. Ce doublage foireux contenant même des fautes (en français, on ne dit pas « j’en ai prises », mais « j’en ai pris »). Non, franchement, c’est clair et net, la révélation, je l’ai eue : je n’aimerai définitivement que le premier volet de Twilight, celui qui m’a fascinée et me fascine encore chaque fois que je le regarde.
Mais bon, ne boudons pas le plaisir, j’ai vécu de jolies sensations avec ce premier film, j’ai adoré les nuits Twilight vécues entre amies et fans d’Edward, et j’irai voir le cinquième et dernier film, because ma curiosité légendaire.