Peut-on, par abus de langage sans doute, parler de coup d’état ? Les différentes factions de l’ère post-Kadhafi font la loi et s’affrontent sporadiquement. Les autorités transitoires, fragilisées par la contestation populaire, appellent à la réconciliation. En réalité, c’est plutôt maintenant qu’une révolution populaire se met en place. Elle est du fait des Libyens, et non de l’étranger comme auparavant.
On se dirige inéluctablement vers un désastre. In fine, comme toujours, c’est le peuple qui trinquera. En effet, les renégats en chef se retrouveront quelque part en exil, protéger par ceux-là même qui ont permis l’installation du chaos. Ainsi, ils seront toujours protégé malgré leurs crimes. Heureusement, c’est de l’intérieur que vient la révolte, laissant une marge de manoeuvre consistante à l’armée de libération qui vient de faire des déclarations positives.
La force verte a déclaré être en mesure de faire des ravages parmi les renégats. Ce sont les brigades de Mouatassim qui ont, hier, organisé une fusillade dans la zone de Ain Zara. A Tripoli, la panique a gagné les rebelles lorsqu’une alerte a été donnée dans une mosquée en pleine prière. Les haut-parleurs de la mosquée annonçaient qu’une attaque imminente du lieu interviendrait dans les minutes qui suivraient. Effrayés par la présence des forces vertes, les rebelles ont pris leurs jambes à leur cou.-A Tripoli toujours, notre contact nous annonce qu’il y a eu 3 explosions dont 2 au quartier de Souk Jomo, qui ont détruit un dépôt d’armes et de munitions rebelles. Sabha: à Sabha, des témoins ont confirmé la mort de certains nombre de renégats, après une attaque perpétrée par des groupes armés, soupçonnés d’être liés à la grande famille des Kadhafa, la tribu du guide.