J’ai rencontré pas mal de personnes de domaines divers et plusieurs fois, dans les discussions, nous avons tiré de choses très intéressantes et je regrette bien souvent une chose : que toute cette richesse ne soit pas capitalisée.
Pour pallier pourtant à un déficit de communication, plusieurs responsables d’organisations dans divers pays ont bien compris que le blog est une alternative. Blogguer est aujourd’hui un moyen de garder le savoir, le vécu et de le mettre à disposition sous une forme généralement accessible à tous.
La blogosphère en Afrique reste pauvre et peu fournie. J’ai par exemple fait l’autre jour le tour des blogs francophones tenus par des Africains sur les sciences des organisations et ma récolte a été plus que maigre. Même sur Viadeo où on capitalise plusieurs milliers de blogs spécialisés, on retrouve très peu de blogs d’Africains. Nous nous nourrissons tous d’expériences et de vécus organisés dans d’autres contextes. Il est pourtant temps que nous nous mettions nous même dans la production des savoirs acquis par l’expérience et que nous modifions la donne des perceptions importées. Ecrire est plus que jamais un impératif et ce que le blog permet, c’est d’écrire sans se mettre dans la peau d’un écrivain ou d’un journaliste. C’est simplement d’écrire selon qu’on le sent, avec les mots qui viennent les vécus et les réalités ressenties.
Pour mon tout premier article de 2012, je voudrais donc simplement inviter toutes ces milliers d’Africains qui ont acquis connaissance et expérience, à aider à la construction d’une intelligence endogène fondée sur des réalités endogènes et pour gérer des problèmes endogènes. Combien est grand le besoin d’avoir des solutions ou des expériences qui peuvent aider, bien plus que des théories dont les mimétismes ont été de très faible efficacité.
S’il vous plait, pour 2012…blogguez vos connaissances !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble