« Je serai prêt à débuter une relation avec une femme le jour où j’arrêterai de comparer une relation amoureuse à la prison. » C’était le 7 juin dernier.
Je n’ai pas l’impression d’avoir évolué à ce sujet. Je ne sais pas pourquoi. À chaque fois que je fais un essai, que je tente une séduction, que je fais une rencontre, parfois sur le moment, parfois sur le tard, cette pensée revient me hanter. Me suis-je tendu des pièges pour ne pas avancer ? Suis-je mon propre ennemi ?
Je me suis récemment interrogé à savoir : « si je me suis convaincu d’aller réfléchir en voyage, est-ce que je me suis inconsciemment et automatiquement fermé, insensible ? » Je ne suis pas dupe. Cette question n’était qu’une reformulation de mon affirmation précédente. Il y a un frein en moi que je dois identifier. De quoi ai-je si peur ?
Tout ce que je veux, avant de partir en voyage, c’est de serrer une femme dans mes bras, sans devoir tout expliquer, sans devoir justifier. Simplement le désirer, le vivre, ralentir le temps, arrêter le temps. Une portion d’humanité résonne en moi.