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Ai tiré la couverture des mots
Allumé feu en l’âtre du poème
Dis
Quelle flamme te brûle
Au ventre des convictions
Vois
Matin mutin partagé
Sous les larmes et bruines
*
Tu ouvres tes bras comme des ailes
Aimant ton cœur dirige pas
Nous voilà sur ce pont
Uniques au monde
Indifférents au fleuve boueux du temps
Nous marchons de ce pas léger
Quelque chose dans l’air accueille la noce
Les mots s’enlacent en longues écharpes
Feuilles d’or te font diadème
Sourires symphonie
Pour la danse d’avenir
*
Penchée sur la misère du monde
D’une haleine fraîche
Tu lui souffles au visage ce que tu sais d’amour
Rendez-vous est pris aux rives de ce volcan
Nous y serons d’un commun empressement
Dans la liesse retrouvée de jours sans soucis
*
Peau à peau le poème élèvera son chant
Les chœurs vibreront à l’unisson du nôtre
Le ciel déchirera sa robe grise
Manosque, 20 novembre 2011
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