Automne prolongé

Les soldes d’hiver ont donc commencé aujourd’hui et comment dire, j’ai plutôt envie de m’acheter des blouses, des jupes, des sandales (si seulement il ne faisait pas si humide sur Paris). Le coeur n’y est pas. L’hiver n’est pas là. Et pourtant, ce n’est pas ma saison. Le gris, le vent glacial très peu pour moi. A choisir je préfère un soleil radieux dans un froid glacial que cet espèce d’automne qui se traîne en longueur avec cette humidité ambiante. Je n’aime pas la pluie.

Pourtant, l’horloge interne m’indique tous les jours que je suis en mode hiver. J’ai envie d’hiberner, de reprendre des forces, je stocke mes aliments sur les hanches (et pas que là), je me traîne, je manque de peps … Surtout, comme tous les ans à cette époque, j’ai envie d’Asie … De plages, de chaleur, de mangrove, de pagodes, de jungle … De Thaïlande en somme. Bon sang que ça me manque. Alors je me prends à rêver, je fais des estimations et tente de boucler un budget … Et puis, je ne sais pas si je vais réussir à me résoudre à partir sans mec ni gamins … Mais l’envie est là.

J’ai envie d’un break. Une petite coupure de 2 semaines loin du boulot, de Paris, des obligations familiales et de la vie de couple. J’ai envie de 2 semaines pour me marrer avec mes copines (suis trop une chochotte pour partir toute seule) loin de tout, faire une parenthèse. Crapahuter dans ce doux pays qui m’a toujours accueillie comme si j’y étais originaire. Je crois tout simplement qu’il arrive un moment dans la vie de chacun où l’on a juste envie de se (re)trouver, d’écouter son rythme intérieur et tout envoyer balader. C’est juste une histoire de timing, de tôt ou de tard, dans une vie. Sans pour autant tout remettre en cause. Ça NON ! Parce que je l’aime cette vie que je mène et ces gens qui m’entourent. C’est juste que chroniquement, je me sens usée.

La vie, ça use. La vie de couple, ça use. La vie de famille aussi, ça use . La vie sociale ? N’en parlons même pas. Tous ces codes que nous devons respecter quotidiennement, tous ces non-dits qui nous pourrissent.

Je ne sais pas trop ce que je voulais écrire ce soir. Surement que ma thérapie avance. J’accepte mes défauts, mes imperfections, j’écoute un peu plus mes besoins et cherche les moyens d’y répondre … Histoire de ne pas péter les plombs et d’éclabousser tous ceux que j’aime. J’en sais trop rien. J’ai juste envie d’avoir du temps pour lire, écouter de la musique, flâner, me balader, regarder les passants et m’imaginer leur vie (ça fait tellement longtemps que je n’ai pas joué à ça), prendre des photos, les rater et recommencer, observer.

Comme ce billet n’a ni queue ni tête, je terminerai avec cette chanson-là qui m’a poursuivie toute la journée … Et du coup, je m’en vais regarder sur le web le prix d’un week-end à Rome ^^

Nouvelle Vague – Week End à Rome

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