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Etat chronique de poésie 1429

Publié le 12 janvier 2012 par Xavierlaine081

Etat chronique de poésie 1429

1429

Chose si surprenante que d’être visité

Suivi pas à pas dans ce balbutiement de mots

Ces mains qui accueillent soupirs et douleurs

Si tôt levé que la nuit encore

Dans un sourire étoilé

Se moque de ce type

Penché sur sa machine

Si prétentieuse est l’écriture

Vanité humaine déposé sur le flot du temps

De nos tablettes modernes

Ne restera sans doute pas grand-chose

Une fois le vent passé sur terre faisant gros dos

*

Puis vous entrez

Les yeux ne savent plus la couleur du ciel

Vous déposez à chaque heure votre obole de soucis

Fracassés de la terre

Vous avez rendez-vous avec mon âme

*

Porte refermée

Vacillant

Te voilà à arpenter ville morte

Sur trottoirs luisants

Encore ta voix s’élève

Solitaire

En un chant singulier rythmé par tes pas

*

N’est que lente aspiration à l’instant

De pure méditation

Devant page qui se fout éperdument

De la folle envolée de tes mots

Manosque, 22 novembre 2011

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Etat chronique de poésie 1429


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