Et si j’écrivais un best-seller international ?

Publié le 13 janvier 2012 par Paumadou

Stephenie Meyer a écrit Twilight après avoir été hantée par un rêve. Ok, donc je vais puiser dans mes rêves pour faire un truc du tonnerre. Ça tombe bien, cette nuit, j’ai fait 4 cauchemars, je vais donc avoir 4 best-sellers !
Allons-y !

Premier roman :

La cave infernale.

Alors que l’héroïne belle, jeune et intrépide (c’était un rêve à la base, hein) est invitée à une soirée plutôt bourgeoise, elle se retrouve face à la propriétaire des lieux, Christine Boutin (oui, à partir de ce moment-là, j’aurais dû me douter qu’il s’agissait d’un cauchemar). L’héroïne décide alors de quitter les lieux.

Sous des aspects très aimables et fort courtois, Christine, de mèche avec sa fille, lui indique la sortie: une porte dérobée d’où part un escalier sombre qui semble plus mener à une cave qu’à l’air libre. D’ailleurs dès la deuxième volée de marche, la lumière n’existe plus.
L’héroïne parviendra-t-elle à revenir sur ses pas sans buter sur les marches ou transpercer le bois pourri ? (oui !) Réussira-t-elle à tendre un piège aux deux femmes machiavéliques qui, telles des Barbes-Bleues modernes semblent attirer leurs invités derrière des portes d’où partent des escaliers ? (je sais pas, je me suis réveillée avant)

Second roman :

L’effrayante chute.

G. est un adorable garçon puisque c’est mon deuxième fils. C’est un enfant vivant, c’est pourquoi il est monté sur une espèce de plate-forme qui ressemble à un lit au dessus de l’escalier d’un immeuble. Un truc improbable en bois, sur lequel il saute à pieds joints. En riant, il recule vers le mur et tombe dans l’espace de 50cm qui sépare cette plateforme du mur. Une chute libre de 5 étages (au moins).

Le papa réagira-t-il au lieu de le regarder sauter et tomber ? (non) L’enfant aura-t-il les réflexes de survie ? (dans une chute de 5étages, si, si, y’en a) Pauline parviendra-t-elle à rattraper son fils qui hurle de peur accroché à une rambarde deux étages plus bas ? Et comment G. s’est-il cassé/retourné la jambe au point que même sa mère en a eu mal pour lui ?

Troisième roman :

Le bijou maudit

C’est une belle bague en or avec des rubis en forme de lune, des saphir en forme de diamant et des émeraudes en forme d’étoiles. Mais voilà, suite à un mouvement malencontreux, la porteuse dudit bijou se retrouve avec une bague sans pierre ! Alala, si si, c’est dramatique. Ça se passe la nuit de Noël, elle est sortie par le balcon de chez ses parents, la nuit est tellement dégagée qu’on voit des nébuleuses et la voix lactée en gros plan (et ça c’était très beau j’avoue), elle décide d’enjamber la rambarde (décidément !) et de sauter dans le jardin. Pour cela, elle s’accroche aux barreaux de métal… mais le chaton de la bague se coince entre le métal et sa peau et se déforme.

Elle part alors à la recherche de microscopiques pierres précieuses (dont le nombre a doublé entre la joli bague qu’elle avait au doigt et celle qu’elle imagine quand elle la découvre déformée, ne cherchez pas, c’est comme les boules de cristal dans Dragon Ball, j’ai jamais compris combien y’en avait parce que c’est sûr y’en a bien plus que 7 !)

Que lui arrivera-t-il si elle ne les retrouve pas ? Je n’en sais rien, mais c’était très grave ! (Ben oui, les cauchemars des fois, faut pas chercher loin – les livres non plus d’ailleurs )

Quatrième roman :

L’URSSAF aura ta peau

C’était un vendredi 13 (tiens !) et après avoir cru que son cauchemar entrepreunarial prenait fin avec une lettre de l’URSSAF lui annonçant que, enfin, ils avaient réglés sa situation, Pauline se retrouve au prise avec une deuxième annonce beaucoup plus brutale : elle devrait plus de 10000 euros à l’URSSAF ! Pour 3 mois de revenus d’auteur numérique indépendant (ça paye bien, hein ! Ben non, justement, c’était ça le cauchemar !)

Bref, je vais me mettre à bosser sur ces synopsis dès que je serais en panne d’inspiration, promis (au pire, vous pouvez vous en servir pour écrire vous-même un best-seller international !)
En attendant, je crois qu’il a dû y avoir une fuite de gaz dans les travaux de la rue parce que je n’ai pas la seule à avoir fait des cauchemars. Y’a des nuits comme ça…