Comme une trêve,Les chagrins se sont déposés à l’orée de nos cœurs.Face à l’immensité de la mer, les battements s’allègent.Nos mains unies nous racontent des histoires d’autrefoisCelles des temps heureux,Avant que ton âme se déchire et se disloque…Face à ton regard en souffrance, je sens l’impuissance megagner.Alors j’attire à nous l’horizonQui sait ce que nous y trouverons derrière ?Nous pourrions aussi partir chacune de notre côtéEt marcher jusqu’à ce que nous nous retrouvions.La terre étant ronde, il y aurait forcément un endroit oùnous rejoindre.En traversant des déserts, des plaines, des océans, desforêts, des montagnes,…Nos routes croiseraient d’autres vies, d’autres peines,d’autres joies.Le temps finirait bien par nous ouvrir ses portesComme un baume.
MLB