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exposition du peintre Pierre Gauvreau

Publié le 14 janvier 2012 par Cheaplabel

source Ledevoir.com

Le Musée de la civilisation consacrera une exposition à Pierre Gauvreau en 2013

Un don majeur permet de réunir l'univers créatif de l'artiste tous azimuts

Isabelle Paré   Arts visuels Pierre Gauvreau, À titrer, 1980 (technique mixte sur quatre panneaux de bois, polyptique —drapeaux du Québec — 244 X 366 cm). Collection de l’artiste.<br alt= " />
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" src="http://www.ledevoir.com/images_galerie/d_107615_86340/image.jpg" title="Pierre Gauvreau, À titrer, 1980 (technique mixte sur quatre panneaux de bois, polyptique —drapeaux du Québec — 244 X 366 cm). Collection de l’artiste.
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Photo : Source: Pierre Gauvreau Pierre Gauvreau, À titrer, 1980 (technique mixte sur quatre panneaux de bois, polyptique —drapeaux du Québec — 244 X 366 cm). Collection de l’artiste. Le Musée de la civilisation à Québec a reçu hier un don majeur de l'épouse de l'artiste Pierre Gauvreau, un corpus qui permettra la présentation à l'automne 2013 d'une exposition d'importance consacrée à l'univers du peintre automatiste.
Le directeur du Musée de la civilisation, Michel Côté, a reçu hier de Janine Carreau, la femme de l'artiste disparu le 7 avril dernier, pas moins de 104 pièces, dont 13 tableaux peints de la main de Gauvreau au cours d'une carrière échelonnée sur pas moins de 67 ans.
«C'est une acquisition phénoménale, très importante pour le musée, mais surtout pour tous les Québécois», a soutenu hier M. Côté, dont le musée devient ainsi le principal détenteur au Québec des pièces associées à l'univers de cet homme de paroles et d'images, créateur tous azimuts et cosignataire du Refus global.
Le don fait hier par son épouse comprend notamment les tout derniers tableaux de Gauvreau, peints peu de temps avant son décès, et une toile d'envergure, réalisée au lendemain du référendum de 1980 à partir de morceaux de fleurdelisés retrouvés dans la rue. «Cette pièce n'a jamais été exposée au Québec et une fois seulement il y a 30 ans en Ontario», a précisé hier M. Côté.
C'est après une rencontre survenue avec des représentants du Musée de la civilisation, souhaitant lui consacrer une exposition d'importance, que Pierre Gauvreau a accepté, peu avant son décès, de léguer sa collection et même de se remettre au pinceau. «Dans les deux jours qui ont suivi cette discussion [avec le musée], Pierre a trouvé l'énergie de peindre ses derniers tableaux», a confié hier Mme Carreau.
Le don est représentatif des diverses étapes de la création de Gauvreau, depuis Nature morte en 1941 — qui avait signé sa rencontre avec Paul-Émile Borduas et son entrée au sein des automatistes —, à Air Raid, un tableau réalisé avant le long silence survenu dans la production picturale de l'artiste entre 1963 et 1976.
Le don réunit aussi une collection d'oeuvres de contemporains et d'amis de Gauvreau légué par l'artiste et sa femme, dont des oeuvres de Serge Lemoyne, Marcel Barbeau, Jean-Paul Mousseau, Roch Plante (Réjean Ducharme), Charles Binamé et une cinquantaine de pièces d'art populaire. «Pour lui, il n'y avait pas de séparation entre l'art et l'art populaire, qui l'a beaucoup inspiré. Ce que l'on reçoit aujourd'hui, c'est tout l'univers créatif qui lui servait d'inspiration», d'ajouter le directeur du MCQ, qui juge que grâce à sa peinture, son influence marquée sur la télévision, Pierre Gauvreau a laissé «une trace indélébile sur le Québec moderne».

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