Magazine Journal intime

L'épopée médicale "7ème Partie"

Publié le 17 janvier 2012 par Montishow @Montishow
Une forte poussée contre mes muscles dorsaux, infligée par un des gardes m'obligeait à suivre la direction du soit-disant terrifiant directeur. Je trainais les pieds avec autant de disgrâce qu'un verre de terre englué dans la mêlasse automnale. Nous n'allions pas très vite. Le gardien était responsable des évènements passés,qui, fallait l'avouer n'était guerre brillant. J'avais quand même buté un petit nombre de personnes. La possibilité de recommencer ne m'était pas exclue. Je n'avais eu guère le temps d'y réfléchir, les réflexes de survie avaient pris le pas sur la raison ainsi que tous les mécanismes appris lors de mon enfance. Ce n'était pas le moment de cogiter. Je me concentrais sur l'endroit. Ce trajet me permettait à nouveau d'apercevoir les silhouettes des détenus. Les cellules étaient proches les unes des autres. A mon idée, les détenus pouvaient dialoguer facilement, se passer diverses choses. Pourtant, aucun n'était contre les barreaux. Préféraient-ils se cacher ? Avaient-ils perçu notre venue ? Nous continuions lentement. Soudain, nous fûmes interrompu.
- Et toi le nouveau. Tu veux de la bibine ? T'aimes la drogue ? Moi, je me brosse les dents à la cocaïne mec. Top fluorescente qu'elles sont mec. Mon frère quand nous étions mioches, il pendait des chats. Il les éviscérait. Après, il me faisait bouffer les boyaux tout cru. T'entends mec ! IL ME FAISAIT BOUFFER LES TRIPES
FROIDES. FROIDES T'ENTENDS ÇA. MEC J'AIME BOUFFER CHAUD. AHHHHHHH.
Le garde se dirigeât vers le prisonnier. Il lui assena un coup de matraque sur la main gauche. Il ramena à l'ordre le prisonnier.
- Ta gueule. Pas de bouffe pendant un jour !
Suite à ce coup, un cris de douleur intense émana de la cellule. La main du gars avait pris un sale coup. Main sur barreau + coup de matraque = Très mal. Je n'aurais pas aimé être à sa place. Ce cri déclencha des rires en cascade. C'était les autres prisonniers. Les cellules avaient des oreilles, ainsi que la parole. Une phrase sortit de nul part.
- Le nouveau va se faire péter la gueule par le dirlo. T'inquiète pas mon chou. On te consolera dans les douches. Ahahahahaha.
- Vos gueules bande de tarlouzes, dit le garde avec férocité.
Un tas de hyènes folles cloisonnées dans l'insalubrité étaient mes nouveaux compagnons. Pas le temps d'y penser. J'arrivais devant la porte du directeur. Le maton blanc cadavre tourna la tête en ma direction. Il inspira un bon coup, frappa à l'imposante porte en chêne.
- Entrez, entrez.
Il ouvrit la porte, pénétra en premier dans le bureau.
- Bonjo.....BLAM BLAM BLAM.
Trois coups de feu retentirent accompagé d'un.
- Entrez donc mon brave Montishow. Maintenant que nous sommes seuls. Nous pouvons bavarder avec aise. Désireriez-vous partager un café en ma compagnie ?
- Heu...oui...
J'enjambais avec précaution le cadavre. Le directeur rangea son arme.
- Voyons, voyons, ne soyez pas choqué. Regardez, je range mon pistolet. Vous et moi, avons à parler de votre séjour et des futurs progrès que vous devez accomplir. Sachez, Monsieur Montishow que chaque individu doit mériter sa place dans notre prestigieux établissement.
FIN DE L'ÉPISODE 7

Montishow arrivera-t-il à fuire cette infame prison ? Bhein, ouais sinon, je ne serais plus là pour écrire.Que cache l'horrible directeur ? Je sais pas, j'y ai pas cor réfléchi.Montishow est-il con car il répond à ses propres questions ? J'en doute pas un instant, mec.

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