1435
Dur courant d’air
Après l’appel
Porte claqué
Au nez des années mortes
*
Tes larmes en dedans
N’y changeront rien
Te restent les étoiles
Plein le cœur
Qui brillent d’un amour intact
*
Seul le temps
Désormais
Te fera défaut
Apprendre à vivre sans lui
Regarder le chemin parcouru
Ne plus pleurer
Non
Juste regarder
Pour t’inviter à renaître
Un jour
Sur un autre chemin
*
Tu tisses de silence
Les heures matinale
Autour du trou
Qu’âme délivre
Dans son effacement soudain
*
Nulle larme jamais
N’a comblé la folie des désirs
Manosque, 28 novembre 2011
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