Etat chronique de poésie 1436

1436

Rue Toussaint Avril

L’arbre est d’or

Dans le ciel bleu

Plus loin

Au fronton de Sainte Barbe

Un congrès de pigeon

Cueille premiers rayons d’aurore

Un soleil discret

Joue avec les illuminations futures

*

Mes pas suivent le même itinéraire

Chaque jour mon regard l’embrasse d’un œil différent

Il est gris ou lumineux

Selon mes états d’âme

Je le façonne à volonté

En fait délice ou cauchemar

Passant d’un jour à l’autre

Aux même trottoirs désertiques

*

Tu entres au café du coin

Salue une compagnie qui ne te regardes pas

Te voilà fantôme parmi les hommes

Ouvert aux discussions qui traînent

Si souvent reprennent

Mêmes antiennes

*

Tu descends Temps perdu

Laissant Montée des vraies richesses

A d’autres bonnes fortunes

Le Mont d’Or dresse son sein magnifique

Dans l’air glacé de l’aurore

Au loin scintillent les crêtes avec leur bonnet d’hiver

Manosque, 29 novembre 2011

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