La roue de la lumière
Max Ernst - 1926
manifeste du surréalisme, Max Ernst peut se prévaloir d'être, depuis 1919, l'inventeur du "collage". Son tempérament le prédispose cependant à une autre découverte plastique faite dans la région nantaise où, sur les conseils de son ami Jacques Viot, il séjourne : Il affirme avoir réalisé ses premiers "frottages", le 10 Août 1925, "par un temps de pluie dans une auberge au bord de la mer". La mention du lieu figure dans son autobiographie de manière précise : "Max passe les vacances à Pornic, petite plage sur la côte de Bretagne. C'est là qu'à la vue d'un parquet usé, il a l'intuition de ce que sera la technique du "frottage".
Système de monnaie solaire
Max Ernst- 1926
Ce moyen ludique et indirect d'expression - recouvrir, frotter, découvrir - qui, selon l'artiste permet d'assister en spectateur à la naissance de l'oeuvre" se rapproche de l'écriture automatique. Trente quatre dessins réalisés à l'aide de ce procédé furent publiés en 1926 dans un album intitulé Histoire naturelle qui interrogeait de manière nouvelle la notion de création.
Le thème de "L'oeil" en particulier souligne le rôle majeur du sens de la vue, qui reste le fondement de toute approche de l'objet artistique.
Dans sa préface, Jean Arp, invite à une rêverie surréaliste : "la médaille se lève tandis que le soleil après cinquante ans de service se retire dans les roues calcinées de la lumière"
Donc à demain peut-être et
Bon Oeil !
Comme d'habitude.