Une place au comoedia, bien au chaud enfoncée dans les sièges moelleux. Les bande-annonces, mon passage préféré. Une promesse : Polisse, à voir dès sa sortie, absolument.
Le film en lui-même : une bonne claque. Léger, drôle, j'irais même jusqu'à poétique. Adjectifs qu'on ne s'attend pas à affubler d'un film qui traite d'un sujet aussi profond et sérieux.
J'ai aimé la lumière, les couleurs. Les dialogues, aussi, et les silences. J'ai retrouvé un peu ce que j'aime dans les films de Zabou Breitman, à savoir les sous-entendus, tout ce qui est suggéré en douceur. L'émotion est beaucoup plus forte, plus immédiate. J'aime qu'on laisse au spectateur une part d'interprétation.
J'ai aimé comprendre que c'était tiré d'une histoire vraie, leur histoire vraie.
Ce film m'a beaucoup plu par sa simplicité, sans sombrer dans le désespoir, le pessimisme et la douleur surexposée à grand renfort de cris et de larmes, V. Donzelli a réussi.
Je vous invite à lire son interview dans le magazine Causette #16, aux côtés d'A. Varda, et bien évidemment, à visionner ce film.